Colts – Jets (36-7) : Philip Rivers écrit l’histoire contre New York

Alors que la défense a porté les Colts, le quarterback en a profité pour s'inscrire encore un peu plus dans les livres d'histoire.

Indianapolis Colts (2-1) – New York Jets (0-3) : 36-7

400 touchdowns et 60 000 yards. Voilà les barres symboliques que Philip Rivers (17/21, 217 yards, 1 TD) a dépassées ce dimanche à l’occasion de ce match face à New York. En plus de ça, il est devenu le 5e quarterback au nombre de passes complétées, dépassant Dan Marino, et le 8e quarterback avec le plus de victoires dans l’histoire de la NFL. Si cette rencontre ne restera pas dans les mémoires des supporters des deux équipes, elle aura au moins permis au lanceur de marquer un peu plus l’histoire de ce sport.

Car pour le reste, il n’y a pas eu de suspense. Indianapolis a étouffé des Jets limités à 260 yards au total. Sam Darnold a vécu un calvaire avec deux interceptions retournées en touchdown et une troisième dans la zone rouge. Indianapolis n’a vraiment pas eu à forcer son talent.

Rivers sobre et efficace

La première passe de touchdown de la rencontre, la fameuse 400e de Rievrs, arrive alors que le score est déjà de 7-7. Chacune des deux équipes a en effet déjà atteint la end-zone. Une fois n’est pas coutume, c’est la défense qui ouvre le score. Meilleure escouade défensive de la ligue avant ce match (208 yards encaissés/rencontre), Indianapolis prouve sa qualité de ce côté du ballon dès le premier drive. Sam Darnold (17/29, 168 yards, 1 TD et 3 INTs) recule pour lancer sa deuxième passe de la journée et Xavier Rhodes, qui retrouve son meilleur niveau petit à petit, intercepte le ballon pour le transformer directement en points (7-0).

Les Jets réagissent dès le drive suivant avec une séquence de 14 snaps et 88 yards qui termine sur un superbe touchdown de 16 yards de Sam Darnold pour Braxton Berrios (7-7). Le quarterback se rattrape de son erreur et laisse enfin son homologue entrer sur le terrain. Et Philip Rivers va chercher cette marque historique sur une passe de 1 yard pour Mo Alie-Cox (7-14). Le début d’une soirée sobre et efficace pour le lanceur. Dans la foulée, il fait avancer les Colts vers un field goal avant la mi-temps (7-17), puis un nouveau touchdown, à la course cette fois-ci, de Jonathan Taylor (13 courses, 59 yards et 1 TD) sur 1 yard au retour des vestiaires (7-24).

16 points défensifs pour les Colts

Avant même la fin du troisième quart-temps, l’affaire est pliée pour Indianapolis, Frank Reich fera même jouer Jacoby Brisset (2/4 et 17 yards). Il faut dire que de l’autre côté du ballon, New York n’y arrive pas. Après leur touchdown inaugural, six des huit drives suivants aboutissent à des punts. Les seules séries offensives qui se ne concluent pas par des coups de pied de dégagement, terminent en fait… dans les mains des adversaires. En première période, Xavier Rhodes intercepte encore Sam Darnold, dans sa propre end-zone cette fois-ci. Alors qu’après la pause, c’est T.J. Carrie qui se charge d’attraper un ballon du quarterback adverse pour le ramener dans l’en-but opposé (31-7).

Et comme si cela n’était pas suffisant, la défense des Colts ajoute même un safety à cette gabegie offensive des Jets (33-7). Deux points de plus qui portent le total de cette escouade à 16 dans ce match. Adam Gase et Sam Darnold n’y arrivent toujours pas et face à l’une des meilleures défenses du pays l’addition est salée.

Certes, New York doit composer avec de nombreux blessés en attaque (Le’Veon Bell, Breshad Perriman…), mais cela n’explique pas tout. La franchise montre d’énormes lacunes et surtout peu de motifs d’espoirs pour la suite. De leur côté, les Colts ont été sérieux et appliqués même si ce match ne restera pas dans les annales. Philip Rivers si.

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