Rams – Giants (17-9) : et la lumière vint de Cooper Kupp

Alors que le match sombrait dans l'ennui, Cooper Kupp a provoqué l'étincelle pour mettre les Rams définitivement à l'abri.

Los Angeles Rams (3-1) – New York Giants (0-4) : 17-9

Les Rams ont bien failli se faire endormir par leurs adversaires du jour. Pleine de maîtrise lors du premier drive, l’attaque de Los Angeles a ensuite disparue pendant tout le match, laissant leurs spectateurs devant un échange interminable de punts (10 au total) avant de réapparaitre dans le dernier quart-temps mais laissant malgré tout l’impression que la troisième meilleure attaque de la ligue était absente de ce match (240 yards au total contre 295 pour l’attaque de New York).

Du côté des G-Men, le petit écart final reste à relativiser au regard de la soirée cauchemardesque vécue par Daniel Jones, qui a passé le match à courir pour sa vie avec plus ou moins de succès (6 courses pour 45 yards mais 5 sacks). Par contre, le jeu de course des Giants semble avoir enfin trouvé son rythme de croisière. Orphelins de Saquon Barkley, les New Yorkais ont obtenu 136 yards en 25 courses.

Les Rams donnent le ton d’entrée

Autant dire que l’entrée en matière de Los Angeles fut convaincante. Les Giants sont pris à la gorge d’entrée et Daniel Jones (23/36, 190 yards, 1 INT ; 6 courses 45 yards) est sacké dès le deuxième snap du match par Aaron Donald. L’attaque des G-Men est vite mise dehors après un 3&Out. La différence est flagrante avec les Rams qui ne semblent jamais inquiétés et scorent avec autorité en 12 jeux et 7 minutes grâce à Garrett Everett (1 course, 2 yards, 1 TD ; 1 réception, 10 yards, 1 fumble perdu) (7-0).

Les G-Men n’arrivent pas à se mettre en rythme, leur ligne offensive prenant l’eau de toutes parts. Daniel Jones concède un nouveau sack et New York est forcé à nouveau à faire un dégagement. Après deux possessions, les Giants sont à -7 yards en attaque et on ne voit pas le début d’une solution pour eux.

Le match s’enfonce dans un faux rythme

Mais voilà que Garrett Everett commet un fumble et les Giants récupèrent la balle sur la ligne des 34 yards de Los Angeles. Si la course a encore beaucoup de mal à progresser, Daniel Jones reussit une jolie passe pour Damion Ratley (3 réceptions, 34 yards) pour 17 yards et New York pourra se contenter d’un field goal pour ouvrir à leur tour leur compteur (7-3).

Un échange de punts – et deux sacks subits par Jones – plus tard, l’attaque des Rams est de retour aux manettes. En enchainant les petits gains notamment grâce à Malcolm Brown (9 courses, 37 yards) ils échouent aux portes de la end zone et prennent les 3 points d’un field goal. (10-3)

Avec 3 minutes à faire à l’horloge avant la mi-temps, les Giants réussissent enfin a faire un drive consistant de 13 jeux conclut par un field goal de 37 yards réalisé par Graham Gano à la sirène (10-6). À la mi-temps, les Giants n’ont obtenu que 67 yards en attaque contre 116 pour les Rams, alors que le match s’est petit à petit enfoncé dans un faux-rythme, mais on se demande comment les Rams ne se sont pas encore mis à l’abri.

Le retour au jeu commence fort avec Tae Crowder qui passe à un rien d’intercepter Jared Goff (25/32, 200 yards, 1 TD) mais le rythme redescend très vite et les deux équipes s’échangent des punts. C’est finalement les Giants grâce à un Daniel Jones au four et au moulin, au sol comme dans les airs, qui trouvent en premier la possibilité d’installer leur jeu d’attaque. Les New Yorkais remontent 48 yards en 11 jeux grâce notamment à un Devonta Freeman (11 courses 33 yards ; 4 réceptions 35 yards) inspiré et se rapprochent grâce à un nouveau field goal de Graham Gano (10-9).

Kupp, l’étincelle qui tue le match

Les Rams sont décidément apathiques et sont encore forcés au punt, mais les Giants n’arrivent pas a en profiter et sortent après un nouveau 3&Out durant lequel Jalen Ramsey (5 plaquages, 1 pour perte) s’illustre avec un plaquage taille patron.

Mais quand Los Angeles retrouve le ballon, Jared Goff sort du faux rythme dans lequel il était et enchaîne les passes courtes. Il trouve entre autres Robert Woods (6 réception, 35 yards) et Josh Reynolds (3 réceptions, 25 yards) avant de se connecter à un Cooper Kupp (5 réceptions, 69 yards, 1 TD) esseulé qui se jete dans la end zone 55 yards plus loin. Les Rams viennent de rallumer le match. (17-9)

Après un premier échec sur une 4e&11 alors qu’il reste 2min30 à faire, Daniel Jones se retrouve sur ses 20 yards avec la balle d’égalisation et tout juste 2 minutes au chrono. Et la magie semble opérer. D’abord grâce à Slayton (3 réceptions, 48 yards) qui avance le ballon de 33 yards, puis Jones échappe miraculeusement à Aaron Donald pour gagner 13 yards au sol, puis s’échappe à nouveau pour 11 yards de plus mais Darious Williams (4 plaquages, 1 INT) lit parfaitement l’action suivante et intercepte parfaitement la passe de Jones pour terminer définitivement la rencontre

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