Texans – Patriots (27-20) : Houston résiste au retour de Cam Newton

Les Texans auront eu chaud jusqu’à la dernière minute, mais les coéquipiers de Deshaun Watson remportent leur troisième victoire de la saison.

Houston Texans (3-7) — New England Patriots (4-6) : 27-20

Inconstants dans ce match, les Patriots ont tout de même eu l’occasion d’égaliser par deux fois dans le quatrième quart-temps. Deux drives menés par Cam Newton (26/40, 365 yards et 1 TD) qui n’ont pas donné mieux qu’un field goal et une quatrième tentative manquée.

Une fois de plus, New England échoue de peu dans un comeback, comme contre Seattle ou Buffalo. À l’inverse, Houston sort pour une fois vainqueur d’un match serré. C’est la troisième victoire de la saison pour les Texans. Pourtant, ce n’était pas gagné.

Deshaun Watson en mode MVP

Les Texans ont commencé la première mi-temps avec sept points de retard, ils l’ont finie avec 11 unités d’avance. Un retournement de situation qui a mis du temps à se dessiner, mais qui doit surtout à un homme : Deshaun Watson (28/37, 344 yards, 2 TDs + 6 courses, 35 yards et 1 TD). Le quarterback joue peut-être le meilleur football de sa jeune carrière en NFL. Ses statistiques en première mi-temps ? 18/23, 241 yards et 2 TDs. Le lanceur trouve constamment quelqu’un d’ouvert dans la défense d’ordinaire solide des Patriots. Randall Cobb d’abord pour un touchdown de 3 yards. Et quand l’ancien Packer ou Kenny Stills sortent blessés, respectivement au pied et à la jambe, Watson s’adapte et distribue aux autres. Comme à Keke Coutee pour ce touchdown de 6 yards en toute fin de première période. Souvent bien protégé par sa ligne (0 sack), il se sort même des rares moments où les Patriots réussissent à s’approcher de lui.

L’action qui symbolise le mieux sa première période parfaite reste ce touchdown à la course. Alors que les Texans sont à 4 yards de la end-zone, l’ancien de Clemson ne trouve personne d’ouvert. Il s’échappe alors de la pression et décide de foncer vers les 6 points. Un gros choc au niveau de la zone d’en-but histoire de prouver à tout le monde sa détermination et Houston aggrave encore un peu plus le score. En face, les Patriots n’ont pas de solution face à l’attaque des locaux. Ils essayent alors de suivre le rythme avec leur propre escouade offensive. Force est de constater que l’impression de facilité n’est pas la même pour New England. Pourtant, le premier drive offre de très belles promesses. Cam Newton enchaîne les belles passes, le comité de coureur est toujours aussi efficace, porté par un Damien Harris qui s’impose semaine après semaine comme le running back numéro 1 de cette équipe. C’est d’ailleurs lui qui conclut la première série offensive de son équipe par une course de 9 yards. Un touchdown… et puis plus rien. Les Patriots retombent dans leur travers en attaque et n’arrivent plus à avancer.

New England trop inconstant

Seul un maigre field goal vient garnir le tableau d’affichage pour New England, mais c’est trop peu pour rester aux basques des Texans à la pause (10-21). Il faut attendre le milieu du 3e quart-temps pour enfin revoir un coup d’éclat de cette attaque. Ou plutôt, un coup de canon comme on en a rarement vu chez les Patriots cette saison. Une passe de 42 yards de Cam Newton vers son ancien coéquipier Damiere Byrd (6 réceptions, 132 yards et 1 TD) et les Patriots reviennent à portée de fusil à l’orée de l’ultime période de ce match (24-17). Il reste alors quinze minutes à tenir pour les Texans. Sur le premier drive, la défense plie, mais ne rompt pas. Les Patriots doivent se contenter d’un field goal (24-20). Ils se rapprochent, mais restent derrière. Pour se mettre à l’abri, les hommes de Romeo Crennel ont besoin d’un dernier coup d’accélérateur. Sauf que Deshaun Watson semble ne plus avoir d’essence et son attaque ne peut faire mieux que trois points (27-20).

Il reste alors une chance aux Patriots pour égaliser. 75 yards à traverse en moins de 3 minutes. Les visiteurs atteignent les 30 yards adverses, mais Houston décide de mettre la pression sur Cam Newton avec de nombreux blitz. Le quarterback ne trouve pas la solution et doit rendre le ballon à son adversaire après quatre tentatives infructueuses. La suite est anecdotique et les Texans tiennent enfin une nouvelle victoire. Pour New England, l’histoire semble se répéter cette saison. Grâce à son mental, l’équipe de Bill Belichick est rarement dépassée, mais elle n’est pas assez constante sur toute la durée d’un match pour prétendre à quoi que ce soit. Dans un bon jour, elle est capable de battre les Ravens par exemple. Dans un mauvais, elle peut perdre à Houston…

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