[Semaine 14] Tous les scores et résumés : Chicago se réveille, Tennessee déroule

Tout ce qu'il faut retenir des rencontres NFL du dimanche 13 décembre 2020.

Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi 02h20


Buffalo Bills (10-3) – Pittsburgh Steelers (11-2) : 26-15

Coup d’envoi dimanche à 22h

Detroit Lions (5-8) – Green Bay Packers (10-3) : 24-31

Philadelphia Eagles (4-8-1) – New Orleans Saints (10-3) : 24-21

Las Vegas Raiders (7-6) – Indianapolis Colts (9-4) : 27-44

Seattle Seahawks (9-4) – New York Jets (0-13) : 40-3

Coup d’envoi dimanche à 19h00

Tampa Bay Buccaneers (8-5) – Minnesota Vikings (6-7) : 26-14

Miami Dolphins (8-5) – Kansas City Chiefs (12-1) : 27-33

New York Giants (5-8) – Arizona Cardinals (7-6) : 7-26

Coup d’envoi dimanche à 22h

San Francisco 49ers (5-8) – Washington Football Team (6-7) : 23-15

Les Giants défaits en début de soirée, Washington avait l’occasion de prendre le pouvoir dans la NFC Est et les joueurs de Ron Rivera ne se sont pas fait prier. Ils ont dominé une équipe de San Francisco dans leur style habituel : la défense. L’escouade défensive de Washington enregistre d’ailleurs les deux seuls touchdowns de la franchise dans ce match. Une interception de Kamren Curl et un fumble récupéré de Chase Young. Le numéro 2 de la dernière draft s’est une fois de plus montré à son avantage avec des statistiques incroyables (6 plaquages, 1 sacks, 1 plaquage pour perte, 2 passes défendues, 2 QBs Hits, 1 fumble provoqué, 1 fumble recouvert et 1 TD) et un pas de plus vers le titre de rookie défensif de l’année.

Autour de lui c’est toute la défense qui fait vivre un calvaire à Nick Mullens (24/44, 238 yards, 1 TD, 1 INT et 4 sacks) et son attaque qui ne trouve aucune solution. Seul éclaircie dans la nuit pour San Francisco, le touchdown de Jeff Wilson Jr. en début de match qui n’est en fait qu’un leurre. Pour le reste, ce sont des punts, des punts et des punts (9) et parfois des turnovers (3). Et même quand la franchise arrive à trouver la end-zone sur un touchdown de Kyle Juszczyk (23-15) et qu’elle a l’occasion d’égaliser à trois reprises en fin de match, elle n’y arrive pas même avec un bon Brandon Aiyuk (10 réceptions pour 119 yards). Une soirée à oublier donc pour des 49ers qui perdent en plus Deebo Samuel et Fred Warner sur blessures.

En face, les hommes de la capitale enregistrent une quatrième victoire consécutive, ce qui en fait la plus longue série de succès de la franchise depuis 2016. La franchise a trouvé son rythme de croisière, même si tout n’a pas été parfait en attaque sans Antonio Gibson et avec un Alex Smith (8/19, 57 yards et 1 INT) qui n’était pas à 100 %. Le lanceur a d’ailleurs laissé sa place à Dwayne Haskins (7/12 et 51 yards) en seconde période, sans beaucoup plus de succès.

L’escouade offensive a dû se contenter de trois field goals uniquement dans ce match, mais avec une défense comme cela c’est suffisant. En tout cas, ça l’a été ce soir et grâce à ça, Washington est désormais l’équipe à battre dans cette NFC Est.

Los Angeles Chargers (4-9) – Atlanta Falcons (4-9) : 20-17

Comme pour conjurer le sort, les Chargers viennent de remporter une rencontre sérrée… grâce à leur équipe spéciale. Un field goal en toute fin de match qui va faire du bien à Los Angeles et Anthony Lynn.  Bien que ce match n’avait aucun enjeu pour les deux équipes, personne ne s’est ennuyé en le regardant. Il y a eu un peu de tout : du beau football, du football un peu moins beau, des trick-plays, du suspense et même un imbroglio lors d’une phase d’équipe spéciale pour Los Angeles (car tout ne peux pas être parfait d’un coup).

En toute fin de première mi-temps, alors que les Chargers n’ont pas de temps-mort et que les secondes s’égrènent, Anthony Lynn décide de faire rentrer son équipe spéciale pour tirer un field goal. Le problème est que son attaque est encore sur le terrain pour cette quatrième tentative. Un imbroglio symptomatique du chaos qui règne parfois à Los Angeles. Heureusement, cela n’aura finalement pas d’incidence sur la suite, car tout n’a pas été a jeter dans ce match.

Pour le beau football, c’était en première mi-temps qu’il fallait regarder. Le premier drive des locaux dure par moins de 9 minutes et 30 secondes pour 15 jeux. Une série offensive qui se conclut par un touchdown de Keenan Allen (9 réceptions, 52 yards et 1 TD), son 8e de la saison (7-0). La réponse des Falcons arrive dans la foulée via un trick play. Une passe de 39 yards… du receveur Russell Gage (5 réceptions pour 82 yards + 1/1, 39 yards et 1 TD) vers Calvin Ridley (8 réceptions, 124 yards et 1 TD) pour un superbe touchdown (7-7).

La suite rentre plutôt dans la catégorie du football moins beau. Aucune des deux attaques n’arrivent vraiment à prendre le pas de manière constante. Orphelin de Julio Jones, Matt Ryan (21/32, 224 yards, 1 TD et 3 INTs) vit une soirée très compliquée. En face, Justin Herbert (36/44, 243 yards, 2 TDs et 1 INT) ne fait pas mieux et seul Austin Ekeler sort un peu du lot (15 courses pour 79 yards + 9 réceptions et 67 yards). Les deux équipes se rendent coup pour coup sans réellement prendre le dessus. Quand Atlanta inscrit un field goal, Los Angeles lui répond, quand Laquon Treadwell ajoute 7 points, Tyron Johnson en fait de même. Résultat, les deux équipes se retrouvent dos à dos à l’entame du dernier quart d’heure.

Là, Falcons comme Chargers accumulent les erreurs et trois interceptions sont lancées dans le dernier quart-temps (2 pour Ryan, 1 pour Herbert). Tout ceci aura au moins le mérite de maintenir le suspense jusqu’au bout. Un match indécis qui trouvera donc son issue sur un coup de pied de Michael Badgley en toute de fin de match. Ce n’est en tout cas pas ce soir que Matt Ryan aura écarté les doutes sur ses performances et son avenir en Géorgie. A l’inverse, avec cette victoire, Anthony Lynn s’achète un peu de répit en Californie.

Coup d’envoi dimanche à 19 heures

Jacksonville Jaguars (1-12) – Tennessee Titans (9-4) : 10-31

Comme souvent cette saison, les Titans ont fait la différence avec leurs stars offensives pour l’emporter 31 à 10 et conserver la tête de division pour une semaine de plus. Avec un Derrick Henry à 26 courses, 215 yards et 2 touchdowns et un AJ Brown avec 7 réceptions, 112 yards et 1 touchdown, la défense de Jacksonville ne pouvait pas espérer grand chose.

C’est d’ailleurs AJ Brown qui s’est illustré en premier pour inscrire les premiers points du match (0-7) sur une superbe réception.

Puis Derrick Henry creuse l’écart (3-14) sur une course tout en puissance de 36 yards pour finir dans la end zone. Un avantage que Tennessee confirme juste avant la pause avec un field goal (3-17).

Il n’en faut pas beaucoup plus pour dépasser des Jaguars qui enchaînent les punts et ne trouvent la faille que par un field goal lors de la première mi-temps. Une équipe des Jaguars qui s’est par ailleurs étrangement entêtée à jouer la passe (22 à la pause) plutôt qu’à la course (7 à la pause) avec un James Robinson (12 courses, 67 yards) pourtant si précieux cette saison… Les Titans plient le match au retour des vestiaires quand Ryan Tannehill (19/24, 212 yards, 2TD) se connecte avec Geoff Swain pour le touchdown (3-24). Un écart que la défense permet d’augmenter quelques minutes plus tard en interceptant Mike Glennon (13/23, 85 yards, 1INT) et en voyant son coureur star transformer ce turnover en point avec le touchdown du 31 à 3.

Jacksonville tente de réagir en faisant entrer Gardner Minshew (18/31, 178 yards, 1TD) pour finir le match. Si le quarterback envoie Keelan Cole au touchdown (10-31) sur sa première série, il échoue à deux reprises sur des 4e tentatives dans les 15 yards adverses par la suite, laissant son équipe loin derrière au score.

Cincinnati Bengals (2-10-1) – Dallas Cowboys (4-9) : 7-30

Match sans encombre pour Dallas qui a profité des nombreuses erreurs et pertes de balles de l’attaque des Bengals. Des turnovers qui ont coûté plus de 17 points aux locaux et expliquent leur défaite (7-30). Le scénario cruel est illustré par la première mi-temps des Bengals. Malgré 18 minutes de possession et une large domination sur les yards et first downs gagnés, les locaux sont menés de 10 points (7-17) à la pause. La raison ? Trois fumbles sur les trois premières séries…

A chaque fois, Dallas en profite pour marquer des points : d’abord sur field goal (0-3), puis sur un fumble recouvert et remonté sur 78 yards par Aldon Smith (0-10) et enfin avec une réception-touchdown (0-17) d’Amari Cooper (4rec, 51 yards, 1TD).

Heureusement pour Cincinnati, les efforts de Brandon Allen (27/36, 217 yards, 1 TD) sont enfin récompensés à 10 secondes de la mi-temps avec une belle série conclue par un touchdown (7-17) d’AJ Green (6rec, 62 yards, 1TD). Mais les Bengals ne parviennent pas à surfer sur cette dynamique en seconde mi-temps. L’équipe enchaîne les punts et les 4e tentatives ratées. Dallas n’en demande pas tant et se contente de deux petits field goal (7-23) et d’un touchdown (7-30) à la réception pour Tony Pollard en toute fin de rencontre.

Chicago Bears (6-7) – Houston Texans (4-9) : 36-7

Les Bears n’ont pas une grande attaque, mais les Texans n’ont plus une grande défense. En s’envolant pour une course de touchdown de 80 yards dans le premier quart, David Montgomery (11 courses, 113 yards, 1 TD) a donné le ton d’une longue journée pour Houston. D’autant que Mitchell Trubisky (24/33, 267 yards, 3 TDs) a, pour une fois, décidé de se joindre à la fête. Résultat, Chicago mène 30 à 7 dès la mi-temps. Match déjà plié.

Une séquence terrible symbolise l’enfer vécu par Deshaun Watson (21/30, 219 yards, 1 TD). À la fin du troisième quart, le quarterback voit Jordan Akins relâcher le ballon alors qu’il était seul dans la end zone. Pas de chance, le soleil. Sur l’action suivante, Watson va chercher le touchdown au sol, mais il est finalement trop court après l’arbitrage vidéo. Il tente une passe sur la troisième tentative mais se fait atomiser par la défense et sort sur blessure. A.J. McCarron entre pour tenter la quatrième et encaisse immédiatement un sack. Il y a des soirs comme ça… À peu près chaque soir de match pour Houston en ce moment.

Watson est revenu un peu plus tard, mais seulement pour prendre encore quelques coups et continuer à souffrir. Les Bears, eux, ont ajouté quelques points pour la forme, tout en expédiant les affaires courantes.

Avec une défense solide et une attaque gonflée à bloc pendant une mi-temps, Chicago renoue donc avec la victoire après une série de six défaites consécutives. De quoi garder un mince espoir de voir les playoffs.

Carolina Panthers (4-9) – Denver Broncos (5-8) : 27-32

Ils se sont fait peur mais la défense a terminé le travail. Denver a globalement dominé le match, mais les Panthers se sont donnés une chance de l’emporter en marquant un touchdown en fin de match pour revenir à cinq longueurs, avant de récupérer le ballon pour une dernière série avec un peu moins de trois minutes à jouer. Mais Teddy Bridgewater (30/40, 283 yards) et ses coéquipiers ont échoué quatre tentatives plus tard.

S’il n’a pas su manger les dernières minutes du chrono et s’est fait peur avec une passe sur le casque de son centre qui aurait pu mal se terminer, Drew Lock (21/27, 280 yards, 4 TDs) a livré un beau match dans l’ensemble. Après un début de partie raté et même un fumble perdu, Lock a vu les Panthers mener 7 à 6 au milieu de second quart. Ensuite, il a mis le turbo ! Une passe de touchdown pour Nick Vannett avant la pause (7-13), puis deux autres pour KJ Hamler (2 rec, 86 yards, 2 TDs) et Tim Patrick (3 rec, 36 yards, 1 TD) après le repos, et voilà Denver qui mène 25-10 à la fin du troisième quart.

Un touchdown de Teddy Bridgewater et un field goal rapprochent Carolina (20-25), mais une banderille de Lock en profondeur pour Hamler fait la différence (20-32). Carolina ne lâche rien et Mike Davis (11 courses, 51 yards, 2 TDs) répond avec un touchdown rapide (27-32). La défense des Panthers récupère le ballon dans la foulée, mais l’escouade défensive de Denver finit donc par calmer les espoirs de comeback de Carolina.

Résumés par Raphaël Masmejean, Lucas Vola et Alain Mattei

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