Ravens – Giants (27-13) : Baltimore reprend la main

À une semaine du terme, les hommes de John Harbaugh ont récupéré la dernière place qualificative en playoffs.

Baltimore Ravens (10-5) – New York Giants (5-10) : 27-13

Le constat était simple pour Baltimore avant la rencontre. N’ayant plus leur destin entre leurs mains, les hommes de John Harbaugh devaient remporter leurs deux derniers matchs et espérer un faux devant eux pour décrocher une place en playoffs. Avec ce succès, cumulé à la défaite de Cleveland, les cartes sont rebattues. Les Ravens sont désormais passés devants leurs rivaux de division et peuvent valider leur ticket avec une victoire la semaine prochaine. Ils devront pour cela éviter les pénalités (10 pour 65 yards)  qui auraient pu leur coûter bien plus chers ce soir, et montrer plus de concentration au moment de conclure.

Pour New York, l’aventure s’arrête peut-être avec ce revers. Immédiatement pris à la gorge au cours d’une première mi-temps à sens unique (44 actions, plus de 22 minutes de possession pour Baltimore), les Giants n’ont jamais été en mesure de revenir. Problème récurrent depuis septembre, l’attaque a une nouvelle fois patinée, ne dépassant pas la barre des 20 points pour la 9e fois de la saison et la 5e fois consécutivement. Constamment sous pression et maladroit, Daniel Jones (24/41, 252 yards, 1 touchdown, 6 sacks concédés) a au moins eu le mérite de ne pas perdre de ballon. Défensivement, ils n’ont pas su (pu) arrêter le rouleau compresseur violet, qui s’est empressé d’appuyer sur la force de son jeu au sol pour s’offrir une victoire relativement tranquille. Avec 249 yards dans ce secteur, et 3 joueurs à plus de 75 yards, ils restent sur les bases d’une seconde saison consécutive à plus de 170 yards en moyenne par match, une première depuis les Bears entre 1983 et 1985.

Du jeu au sol pour creuser l’écart

Baltimore termine généralement bien ses saisons. Sur les 3 derniers exercices, les hommes de John Harbaugh n’ont perdu qu’à deux reprises en 14 matchs. 11 victoires – 1 défaite avec Lamar Jackson aux commandes, qui a lancé pour 1999 yards, 949 points et 22 touchdowns au cours de cette période. Le début de rencontre confirme cette statistique. Sans perdre une minute, les locaux mettent la main sur la rencontre et ne laissent le ballon qu’1 minute 43 aux new-yorkais durant le 1er quart-temps. 147 yards au total, dont 95 au sol, les Ravens ne perdent pas les bonnes habitudes. Tout comme leurs hôtes du soir. En difficulté dans les tranchées ces 3 dernières semaines, les Giants ne parviennent pas à stopper l’hémorragie. Marquise Brown (4 réceptions, 25 yards, 1 touchdown) dans les airs, puis J.K Dobbins (11 portées, 77 yards, 1 touchdown) au sol, valident cette entame idéale en pénétrant dans la end-zone.

Perméable en défense, incapable de produire en attaque, New York garde la tête sous l’eau et doit se contenter d’un petit field goal pour ne pas rentrer bredouille aux vestiaires. Appliqué, Lamar Jackson (17/26, 183 yards, 2 touchdowns + 13 portées, 80 yards) ne lâche son bras qu’à bon escient et partage le cuir entre ses cibles. Cependant, la jolie mécanique s’enraye au moment de conclure avec quelques pénalités coûteuses. Les locaux se contentent de rajouter 6 points de plus au pied pour compter 17 points d’avance à la mi-match.

Et de la défense pour conclure

Moins fluides après la coupure, ils s’en remettent alors à une défense agressive pour contrer les velléités adverses. Sacks et plaquages pour perte sont de sortie, empêchant ainsi New York de reprendre espoir. L’averse traversée sans trop de dommage (3 points encaissés), Baltimore reprend du poil de la bête en appuyant sur ses fondamentaux – jeu au sol et maitrise de l’horloge – pour se placer idéalement. De retour aux affaires, l’ancien Cowboy’ Dez Bryant se rappelle aux bons souvenirs de New York en captant une passe fond de end-zone pour prendre un avantage important (27-6). Le touchdown de Sterling Shepard (9 réceptions, 77 yards, 1 touchdown), concédé après plusieurs pénalités, ne change pas pour autant la donne dans les dernières minutes. Ni même le fumble de Gus Edwards (15 portées, 85 yards) à 2 yards de la end-zone, si ce n’est rendre l’addition moins corsée.

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