Bills – Dolphins (56-26) : Miami écrasé et éliminé

Dominateurs dans tous les secteurs, les Bills se sont offerts un galop d’essai avec une victoire écrasante à une semaine des playoffs.

Buffalo Bills (13-3) – Miami Dolphins (10-6) : 56-26

La problématique était simple pour Buffalo. Une victoire et les hommes de Sean McDermott s’offraient la 2e place en AFC. Ils ont fait mieux que cela en punissant littéralement leurs adversaires du jour. Après un 1er quart-temps cadenassé de part et d’autre avec des défenses dominantes, les affaires se sont débloquées durant les 15 minutes suivantes. 28 points pour Buffalo avant la pause, 28 après, les choses ont le mérite d’être claires. Oui les Bills montent en puissance au bon moment (9 victoires sur les 10 derniers matchs). Oui, ils ne sont pas bon à prendre avec une défense qui a haussé son niveau de jeu depuis la semaine 12 (3 interceptions, 1 sack, 1 fumble recouvert, 3/14  sur 3e tentative ce soir). Et oui, ils s’affichent désormais comme le principal rival de Kansas City dans la conférence. Dans la lignée de ses dernières prestations, Josh Allen (18/25, 224 yards, 3 touchdowns, 1 interception) a appuyé sur l’accélérateur au bon moment pour donner suffisamment d’avance à son équipe, avant de regarder depuis le bord de touche ses coéquipiers s’amuser en seconde mi-temps. Il a été bien aidé dans sa tâche par Isaiah McKenzie (6 réceptions, 65 yards, 2 touchdowns + 1 touchdown sur retour de punt) absolument intenable sur toutes les phases de jeu.

Pour Miami, la marche était trop haute, même s’ils n’ont pas à rougir de leur saison plus qu’encourageante. Ils peuvent encore espérer une qualification en playoffs et retrouver ce même adversaire dans une semaine, mais pour cela ils vont devoir patienter. Mais surtout espérer un ultime sursaut des Jaguars contre les Colts. Tua Tagovailoa (35/58, 361 yards,1 touchdown, 3 interceptions) a subi la pression d’un front seven omniprésent de la première à la dernière minute. Ses nombreuses approximations dans le jeu aérien ont été fatales à la bonne progression des siens, même s’il n’a pas été aidé par quelques drops fâcheux de la part de ses receveurs. Numéro 1 de la ligue en termes de points concédés jusqu’ici (18,8), la défense a explosé au plus mauvais moment, succombant aux coups de boutoir d’une équipe qui était simplement beaucoup plus forte ce soir.

Isaiah McKenzie, la preuve par 3

Les débuts étaient pourtant encourageants. Seule équipe de la ligue avec au moins un ballon récupéré dans chaque rencontre, Miami ne laisse pas tomber ses bonnes habitudes avec la nouvelle année. Du bout des doigts, Byron Jones surgit au bon moment et récupère la possession inaugurale au nez et à la barbe de Gabriel Davis. Malgré la position avantageuse sur les 38 yards adverses, les visiteurs doivent se contenter d’un field goal pour débloquer le tableau d’affichage. Le seul moment fort d’un premier quart-temps exclusivement défensif. Avec une semaine d’avance, les deux escouades sont aux diapasons et empêchent les moindres velléités offensives de se développer, avec autant de punts (5) que de premières tentatives obtenues. Après 15 minutes d’échauffement, Buffalo prend les choses en main et étouffe son adversaire en 3 possessions avec Isaiah McKenzie à la conclusion. Deux touchdowns sur réception (7 et 14 yards), 1 sur retour de punt (84 yards), Miami est à terre et voit s’envoler ses espoirs de playoffs (21-3). Par la même occasion, Josh Allen est devenu le quarterback le plus prolifique de la franchise sur une saison, dépassant les 4359 yards de Drew Bledsoe en 2002. Collectivement, cette attaque a aussi battu le record de points sur une année, qui datait de 1991.

 

Groggy, Miami stoppe l’hémorragie avec un nouveau field goal, mais ne peut rien contre la mécanique bien huilée d’Allen et compagnie. Une remontée éclair (4 actions en 75 yards) et Josh Brown (4 réceptions,72 yards, 1 touchdown) peut à son tour franchir la end-zone pour offrir un avantage conséquent à Buffalo dès la mi-temps (28-6). Au pied du mur, les floridiens n’ont plus le choix et se jouent leur vatout. Myles Gaskins (7 portées, 20 yards, 1 touchdown + 4 réceptions, 57 yards) parvient bien à percer le verrou pour redonner espoir aux siens. Mais un espoir de courte durée. Le pick-6 de Josh Norman met définitivement un terme au débat. Entré après la coupure, Matt Barkley (6/13, 164 yards, 1 touchdown, 1 interception) et les « remplaçants » ne se contentent pas seulement de faire tourner l’horloge, bien décidés à s’offrir un succès net et sans bavure.

Dean Marlowe et Antonio Williams frappent deux fois

Par deux fois, Dean Marlowe intercepte Tua Tagovailoa, et par deux fois Antonio Williams (12 portées, 63 yards, 2 touchdowns) porte l’estocade au sol. La défaite prend alors des allures de déroutes pour Miami. Le fumble récupéré par Harrison Phillips et la passe de touchdown de 56 yards vers Gabriel Davis (2 réceptions, 107 yards, 1 touchdown) ne viennent que rajouter du sel sur la blessure. Salvon Ahmed et Malcolm Perry rendent la pilule plus facile à avaler (56-26), mais les 30 points d’écart à l’arrivée reflètent bien le chemin qu’il reste à parcourir aux Dolphins pour se hisser parmi les meilleurs.

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