Giants – Cowboys (23-19) : New York met la pression sur Washington

Avec cette victoire, les Giants s’offrent quelques heures de rêve... et peut-être plus.

New York Giants (6-10) – Dallas Cowboys (6-10) : 23-19

Encore une fois, tout n’a pas été parfait pour les Giants, mais l’essentiel est là. Ils ont gagné le match qu’il fallait, se repositionnent en tête de la NFC Est et espèrent désormais une défaite de Washington pour accéder aux playoffs. Quoi qu’il arrive, ils n’auront aucun regret. Ce qui ne sera pas le cas de Dallas. Après une première mi-temps ratée, les Cowboys s’étaient mis en position d’empocher la victoire en toute fin de rencontre.

Alors qu’il ne reste qu’une minute trente à jouer, les visiteurs, menés de 4 points, ont une ultime possession à l’intérieur des 20 yards adverses. Un drive de 58 yards qui se termine par une interception lancée par Andy Dalton (29/47, 243 yards et 1 INT + 7 courses et 48 yards) dans la end-zone. Daniel Jones (17/25, 229 yards, 2 TDs et 1 INT) et les siens s’en sortent, non sans frayeur, alors qu’ils pensaient avoir fait le plus dur en première période.

Shepard guide le troupeau

Dans cette première période justement, on ne sait pas si c’est l’enjeu ou tout simplement le niveau de la NFC Est, mais le niveau oscille entre le mauvais et le très médiocre. On a même du mal à croire qu’une place playoffs est potentiellement à la clé. À eux deux, New York et Dallas affichent un très moche 1/10 pour ce qui est des troisième tentatives. Dans ce marasme, les Giants s’en sortent mieux que leurs adversaires du jour, notamment grâce à un homme : Sterling Shepard (8 réceptions, 112 yards et 1 TD + 2 courses, 24 yards et 1 TD). Le receveur mène le troupeau avec deux touchdowns lors des 30 premières minutes.

Sur une course de 23 yards pour ouvrir le score d’abord (6-0), sur une réception de 10 yards pour l’aggraver ensuite (13-3). Dans le sillage du numéro 87, Daniel Jones prend confiance et allume un pétard juste avant de rentrer aux vestiaires. Une bombe de 33 yards vers Dante Pettis pour se mettre à l’abri à la mi-temps. Il faut dire qu’en face, il ne reste que les miettes aux Cowboys. Péniblement, les visiteurs limitent la casse avec trois field goals, mais inquiètent. Andy Dalton, sous pression, passe une première période compliquée pendant qu’Ezekiel Elliott (14 courses pour 42 yards) semble à moitié blessé.

Le sursaut des Cowboys

Il faut attendre le retour de la pause pour enfin voir Dallas avancer et marquer son premier touchdown de la partie. Ezekiel Elliott bonifie un bon travail d’Andy Dalton et d’Amari Cooper sur une course d’un yard. Les Cowboys profitent surtout d’une interception lancée par Daniel Jones qui continue d’accumuler les turnovers, même si celui-ci n’est pas de son fait. À partir de ce moment-là, on pense que les rôles sont en train de s’inverser. On retrouve la défense des dernières semaines à Dallas et l’attaque a un sursaut. C’est simple, sur leurs huit premières possessions, les Cowboys n’ont enregistré que 9 first downs. Lors des deux suivants, ils en accumulent 12.

Le problème est que cela ne se traduit pas en points. Et quand, ils se rapprochent encore un peu plus avec un field goal (20-19), les Giants répondent dans la foulée (23-19). Les Cowboys sont alors obligés de viser la end-zone de nouveau. Ce qu’ils n’arriveront pas à faire. Une dernière frayeur sur un fumble de Wayne Gallman en toute fin de match fait espérer Mike McCarthy, mais le running back retrouve finalement le ballon par miracle. Pour Dallas c’est la fin d’une saison décevante. Les Giants, eux, se sont donnés quelques heures de rêve en plus.

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