[Trophées 2020] MVP : Aaron Rodgers retrouve son trône

Le 6 février, les NFL Honors viendront récompenser les meilleurs joueurs de la saison. Jusqu’à l’évènement, c’est la rédaction de TDActu qui décerne ses trophées. Pour rappel, les playoffs ne sont pas pris en compte dans les votes, comme c’est le cas pour les NFL Honors. 

Les autres trophées déjà votés : Comeback de l’année – Rookie défensif – Rookie défensif – Joueur offensif – Joueur défensif – Coach

Aaron Rodgers – 15 votes

« Il est de retour ! Après quelques années moins prolifiques, on a retrouvé le vrai Aaron Rodgers. Comme s’il nous disait qu’il n’était pas encore temps de le mettre au placard et que malgré la poussée des petits jeunes (Mahomes, Jackson, Watson…) le patron était toujours là. S’il n’est que 7e au nombre de yards lancés avec 4 299, il est celui qui a lancé le plus de touchdowns cette saison (48). Son duo avec Davante Adams a même été le plus prolifique de l’année. Surtout, il prend soin du ballon comme personne en NFL (et dans l’histoire ?) avec seulement 5 interceptions cette année encore. » Lucas Vola

« Il s’épanouit dans le système de Matt LaFleur, et surtout distille une impression de facilité déconcertante. Rodgers a regagné sa ceinture de meilleur joueur de la NFL. » Matthieu Pasquier

«Que dire. Rodgers a dirigé de main de maître l’attaque la plus prolifique de la ligue en termes de points produits. 48 touchdowns (record de franchise) pour 121,5 d’évaluation statistique, soit respectivement la 5e et 2e meilleure performance de l’histoire de la ligue. Il a également complété 70,7 % de ses passes, son plus haut pourcentage en carrière. Les chiffres ne mentent pas. Plus gestionnaire que par le passé, il a conduit Green Bay vers la place de numéro 1 en NFC. Intelligent, malin, il a su tirer le maximum d’un groupe de receveurs que l’on n’attendait pas à pareille fête cette saison. » Sebastien Polomeni

« Il ne fallait pas asticoter l’animal. Piqué dans son orgueil par la sélection de Jordan Love, Rodgers est redevenu Rodgers. Archi leader sur les touchdowns, deuxième meilleur rating de l’histoire (derrière lui même), des interceptions qu’on compte sur une seule main, une impression de facilité, un sourire retrouvé. On a retrouvé le quarterback le plus talentueux de sa génération. Il n’y a pas de débat. R-E-L-A-X. » Alexandre Lauque

« « Il paraît qu’il est insupportable, il paraît qu’il n’écoute rien à ce que lui dit son coach, qu’il n’en fait qu’à sa tête… Est-il vraiment bon d’ailleurs ? » Voilà ce qu’on finissait par se dire au moment où Mike McCarthy a quitté Green Bay il y a deux saisons, ou encore à la fin de l’année dernière. Et puis McCarthy a explosé en vol à Dallas, exposant son incapacité à trouver une défense et Green Bay s’est pourvu d’un Matt LaFleur beaucoup plus en phase avec son numéro 12. Il aura fallu aussi la sélection de Jordan Love au premier tour pour piquer l’ego du double MVP. En deux saisons, Aaron est redevenu Rodgers. Le « bad bad man » a tout écrasé. 48 touchdowns, 5 interceptions, 14 matchs avec un passer rating supérieur à 100, des lancers de fou dans toutes les positions… Qui dit mieux ? Cette année, personne. » Tristan Henry

« Aaron Rodgers a 37 ans, mais a l’image de Tom Brady, on a le sentiment que le temps n’a pas de prise sur lui. Pas besoin de revenir sur l’ensemble de son exceptionnelle saison, le dernier mois de compétition résume très bien l’idée : cinq matches, cinq victoires, 15 touchdowns lancés, plus de 75% de passes complétées et la première place en NFC à la clé. Quand les Packers ont eu le plus besoin de lui, il a répondu de manière grandiose, pour cimenter un trophée qui ne peut pas lui échapper. » Jonathan Pham

« Pour la première fois depuis presque 20 ans, il y a débat. Patrick Mahomes, Josh Allen et Derrick Henry le méritent également, mais la saison de Rodgers est trop impressionnante pour être ignorée. Première place de la conférence, des statistiques de mastodonte (48 TDs pour 5 interceptions), et l’impression de facilité qui était la signature de Rodgers dans ses années folles. » Victor Roullier

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