[Le bon numéro] #35 : Aeneas Williams, “shutdown corner” à temps plein

Profession : cornerback dominant.

Un joueur est reconnaissable à son style de jeu, sa personnalité, son physique… mais aussi son numéro. Signe d’un fort attachement, les joueurs gardent souvent le même numéro (si possible) lorsqu’ils changent d’équipe, et il devient parfois un outil de communication.

Durant 99 épisodes, nous allons parler des meilleurs joueurs par numéro en NFL. Avec à chaque fois un titulaire et un remplaçant.

Dans ce 35e épisode, lumière sur un cornerback moderne et dominant, mais qui est pourtant oublié aujourd’hui.

Titulaire : Aeneas Williams (DB, Phoenix/Arizona Cardinals 1991-2000, St. Louis Rams 2001-2004)

Voilà un joueur oublié, et pourtant tellement dominant. Se concentrant sur ses études et ne commençant le football que tardivement en 2e division, en tant que Junior à Southern, Williams va gravir les échelons un à un et être sélectionné au troisième tour de la draft 1991 par les Phoenix Cardinals.

La franchise ne le regrettera pas, car si elle ne multiplie pas les performances collectives, elle vient de trouver un futur Hall of Famer. Huit fois Pro Bowler et 4 fois All Pro, il est un des joueurs les plus dominants des années 90 et a logiquement été sélectionné dans l’équipe type des années 90.

Bien qu’il soit une légende des Cardinals, c’est avec les Rams que Williams va connaître le Super Bowl. Avec Kurt Warner et Marshall Faulk, il participe à l’incroyable saison 2001 mais va subir une terrible désillusion, comme toute son équipe. La faute aux Patriots et à un jeune quarterback, Tom Brady.

Remplaçant : Calvin Hill (RB, Dallas Cowboys 1969-74, Washington Redskins 1976-77, Cleveland Browns 1978-81)

A sa sortie de la prestigieuse université de Yale, Calvin Hill était attendu comme un coureur et un athlète de grand talent, une double menace encore rare à l’époque. Et son début de carrière commence comme un boulet de canon.

Rookie de l’année en 1969 avec 1 174 yards et 8 touchdowns, il remporte avec les Cowboys le titre 2 ans plus tard. Durant toute sa période à Dallas, il est un des meilleurs coureurs de la ligue. Malheureusement il va se blesser gravement en 1975, en participant avec les Hawaiians à la world football league et ne retrouvera jamais le chemin du succès.

Mais l’aura de Hill dépasse largement le terrain, et il va durant toutes sa vie participer au management de nombreuses franchises sportives tout en luttant contre les addictions au drogue et à l’alcool dans les universités américaines.

Pour le clin d’oeil, il est le père du basketteur Grant Hill, rookie de l’année en NBA en 1995.

Mentions : Neal Anderson (RB), Jim Nance (RB), Martin Mayhew (DB), William White (DB), Keith Lyle (DB), Galen Fiss (RB)

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