Analyse d’avant saison : New York Jets

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2012. Au programme aujourd’hui : les New York Jets. En NFL, ce n’est plus à Dallas qu’on trouve le meilleur...

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2012. Au programme aujourd’hui : les New York Jets.

En NFL, ce n’est plus à Dallas qu’on trouve le meilleur soap opéra. Depuis trois ans, les Jets sont LA franchise la plus folle à suivre. L’an dernier, l’équipe a même failli exploser en plein vol.

Pour pimenter les choses, les dirigeants ont décidé de faire venir Tim Tebow. La pression sur Mark Sanchez sera donc encore plus forte en 2012.

Tim Tebow ne sera jamais loin dans l’ombre de Mark Sanchez.

La saison dernière : 8 victoires – 8 défaites. Pas de playoffs.

Mouvements à l’intersaison : L’arrivée de Tim Tebow est l’arbre d’agitation qui cache une forêt de calme. Car en dehors de l’arrivée du numéro 15, l’intersaison des Jets a surtout été marquée par la continuité, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire. LaRon Landry et Yeremiah Bell vont tenter de combler un peu les lacunes de l’équipe au poste de safety. La plus grosse arrivée de la Draft est le defensive end Quinton Coples, censé aider le pass rush mais qui sort d’une dernière saison décevante à la fac. Chaz Schilens et le rookie Stephen Hill tenteront quant à eux de devenir la seconde cible de Mark Sanchez. La signature la plus significative pour l’escouade offensive pourrait être celle du coordinateur Tony Sparano, adepte des bonnes vieilles méthodes basées sur la course et un quarterback gestionnaire.

Arrivées notables : Chaz Schilens (WR), LaRon Landry (S), Tim Tebow (QB), Stephon Heyer (OT), Yeremiah Bell (SS), John Brown (K).
Re-signatures: Sione Pouha (DL), Brian Thomas (LB), Nick Folk (K), Aaron Maybin (LB)
Draft : Quinton Coples (DE), Stephen Hill (WR), Demario Davis (LB).
Départs notables : LaDainian Tomlinson (RB), Plaxico Burress (WR), Jamaal Westerman (DE/OLB), Marquice Cole (CB), Jim Leonhard (SS), Brodney Pool (S).

Les points forts : La chance de Sanchez, c’est qu’il dispose d’une ligne plus que correcte. Nick Mangold est un des meilleurs centres de la ligue et les hommes qui l’entourent sont solides, à l’exception du right tackle Wayne Hunter.

Darrelle Revis étant toujours le meilleur cornerback de la ligue, New York est aussi paré de ce côté là. Surtout que, même s’il est irrégulier, Antonio Cromartie est un bon numéro deux. LaRon Landry ou Yeremiah Bell seront exposés contre la passe mais il vont apporter leur dimension physique à la ligne arrière. Du physique, ça ne manquera pas non plus chez les linebackers avec l’excellent David Harris, secondé par l’expérimenté Bart Scott.

Les points faibles : C’est méchant, mais on va mettre Mark Sanchez et Shonn Greene dans le même sac. Les deux sont censés prendre les choses en main depuis deux ans et ils n’y arrivent pas. Sanchez n’est pas un grand passeur et encore moins un leader. Les Jets vont devoir espérer qu’il tienne bon chaque soir. Il y aura des bonnes soirées et d’autres beaucoup plus pénibles. Greene, lui, est un coureur moyen qui, sauf miracle du système Sparano (pas exclu quand même), ne devrait encore pas dominer. Les receveurs tombent aussi dans les points faibles. Santonio Holmes est fragile et capricieux tandis que ses coéquipiers sont inexpérimentés. Dustin Keller est le seul qui ne mérite pas d’être dans les points négatifs. Le tight end est solide et sera une excellente cible pour qui lui lancera les ballons.

En défense, la capacité des Jets à mettre la pression sur le quarterback adverse reste douteuse. Le front seven est solide contre la course mais il n’y a pas de pass rusher d’élite pour aller harceler les lanceurs adverses. Face à Tom Brady, ça ne pardonne pas. Les Jets pourraient repasser d’une défense 3-4 à une 4-3 pour tirer le meilleur de leurs éléments actuels. Une idée qui pourrait peut-être changer un peu la donne.

Facteur(s) X : Les Jets n’ont pas fait venir Tim Tebow pour le plaisir de créer du buzz. Dans un premier temps, l’ancien Broncos pourrait représenter une menace intéressante dans la zone rouge. Sparano est le père de la wildcat et il ne manquera pas d’idées pour utiliser le quarterback remplaçant. Si l’expérience est fructueuse, cela pourrait être un vrai boost pour cette attaque poussive. Le tout est ensuite de savoir si Tebow restera seulement un remplaçant. Même s’il ne sera jamais un grand passeur, le numéro 15 apporte le leadership que Sanchez n’a pas. Les fans de la Big Apple sont plus blasés que ceux de Denver, mais ils finiront par avoir envie de tenter l’expérience Tebow si Sanchez échoue encore.

L’autre gros point d’interrogation quand on parle des Jets, c’est l’ambiance. Santonio Holmes et Antonio Cromartie ressemblent à des bombes à retardement qui menacent de faire sauter le vestiaire à n’importe quel moment.

Calendrier : Bills, @Steelers, @Dolphins, 49ers, Texans, Colts, @Patriots, Dolphins, @Seahawks, @Rams, Patriots, Cardinals, @Jaguars, @Titans, Chargers, @Bills.

En résumé : Après la fin de saison catastrophe de 2011, l’état de grâce des premières années de Rex Ryan à New York est terminé. Cette équipe est en perte de vitesse et manque de talent. Le coach rentre dans le dur et rien que réussir à mener ces Jets en playoffs serait déjà une très grosse réussite.

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