Analyse d’avant saison : Green Bay Packers

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2012. Au programme aujourd’hui : les Green Bay Packers. Flamboyants en attaque mais complètement lâchés par leur défense, les Packers...

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2012. Au programme aujourd’hui : les Green Bay Packers.

Flamboyants en attaque mais complètement lâchés par leur défense, les Packers se sont vu rappeler l’an dernier qu’on ne gagne pas un titre sans stopper l’adversaire.

Pendant qu’Aaron Rodgers torture les couvertures aériennes adverses, il va falloir mettre le verrou pour reconquérir le titre.

Après une année difficile, Clay Matthews et la défense doivent relever la tête.

La saison dernière : 15 victoires – 1 défaite. Éliminés en demi-finale de conférence NFC par les Giants.

Mouvements à l’intersaison : Comme de coutume, le printemps a été plutôt calme dans le Wisconsin. Les Packers ont grappillé quelques vétérans intéressants pour pas cher avec Jeff Saturday, Anthony Hargrove et Cedric Benson. Mais ils ont surtout misé sur la Draft pour renforcer la défense. Nick Perry est donc attendu comme le complément de Clay Matthews en terme de pass rush. Le left tackle Chad Clifton est parti et les Packers devraient peut-être peiner un peu à son poste mais il n’était pas non plus exceptionnel et un remplaçant solide devrait finir par émerger.

Arrivées notables : Jeff Saturday (C), Anthony Hargrove (DE), Phillip Merling (DE/DT), Cedric Benson (RB).
Re-signatures: Jarrett Bush (CB)
Draft : Nick Perry (DE/OLB), Jerel Worthy (DE/DT), Casey Hayward (CB), Mike Daniels (DE/DT), Jerron McMillian (S), Terrell Manning (ILB).
Départs notables : Matt Flynn (QB), Ryan Grant (RB), Chad Clifton (OT), Scott Wells (C), Howard Green (NT), Nick Collins (S).

Les points forts : Aaron Rodgers. Aaron Rodgers. Aaron Rodgers. Le MVP en titre évolue sur une autre planète. Lanceur d’élite, il est aussi capable de courir de manière efficace (60 courses et 257 yards en 2011). Sans lui, cette équipe n’est plus grand chose. Normal, il est probablement le meilleur joueur actuellement en NFL.
Pour ne rien gâcher, Rodgers dispose d’une des meilleures escouades de receveurs de la ligue. Greg Jennings et Jordy Nelson forment un excellent duo pendant que Greg Jones, Randall Cobb et Donald Driver sont prêts à contribuer. Jermichael Finley n’a pas brillé l’an dernier. Peut-être parce qu’il revenait de blessure car il a aussi le potentiel d’être un des meilleurs tight end de la ligue. Même si le poste de left tackle est incertain, le reste de la ligne est très solide. L’attaque aérienne de Green Bay devrait donc encore être au top cette saison.

Les points faibles : Ce qui a manqué en playoffs aux Packers, c’est peut-être un peu d’équilibre offensif. Il n’y a personne qui semble pouvoir être un coureur consistant dans cette équipe. Aaron Rodgers a beau porter l’attaque, l’année du dernier titre, James Starks avait apporté quelque chose. Et ce quelque chose sera encore nécessaire en playoffs. Cedric Benson va peut-être pouvoir se charger du jeu au sol. L’ancien Bengal n’a toujours que 29 ans, il y a donc de l’espoir. S’il se montre productif, l’attaque des Cheeseheads sera tout simplement injouable. Mais pour l’instant, ça reste à prouver.

Facteur(s) X : D’excellente en 2010, la défense est passée à « décevante » l’an dernier. Tous les ingrédients sont pourtant là. Avec B.J. Raji, Clay Matthews, Charles Woodson ou Tramon Williams, il y a des playmakers à tous les étages. La clé sera de mettre plus de pression sur le quarterback adverse. Green Bay n’a enregistré que 30 sacks l’an dernier, soit le 27e total de la ligue. Conséquence, la défense contre la passe était la troisième de la NFL… en partant du bas ! Nick Perry devra aider Matthews à aplatir les quarterbacks adverses et la ligne doit aussi élever son niveau. Green Bay a déjà perdu son meilleur plaqueur de l’an dernier avec la blessure de Desmond Bishop mais l’effectif actuel et le coordinateur Dom Capers ont les armes et le métier pour réussir à corriger le tir de l’affreuse saison dernière et redevenir au moins une défense décente. Ils n’ont pas le choix s’ils veulent ramener le trophée Lombardi à la maison.

Calendrier : 49ers, Bears, @Seahawks, Saints, @Colts, @Texans, @Rams, Jaguars, Cardinals, @Lions, @Giants, Vikings, Lions, @Bears, Titans, @Vikings.

En résumé : Malgré un calendrier difficile et une division très relevé, les Packers ont encore toutes les armes pour jouer les premiers rôles. L’attaque va encore faire très mal et la défense peut rebondir. Ils font partie des favoris évidents pour le titre.

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