Le journal des Rookies – Semaine 6

Chaque semaine, Touchdown Actu vous propose un tour d’horizon de ce qu’on fait les rookies de la NFL avec les rookies offensifs et défensifs de la semaine puis le top...

Chaque semaine, Touchdown Actu vous propose un tour d’horizon de ce qu’on fait les rookies de la NFL avec les rookies offensifs et défensifs de la semaine puis le top 5 des autres. Le journal des rookies sera mis en ligne tous les mercredis.

Chandler Jones

Impressionnant une nouvelle fois, Chandler Jones a réalisé deux sacks sur Russell Wilson, pourtant notre rookie offensif de la semaine.

Rookie défensif de la semaine :
Chandler Jones (DE) – New England Patriots – 9 plaquages, 2 sacks, 1 fumble provoqué.
Chandler Jones ne se trouvait pas dans la formation victorieuse, mais difficile de reprocher quoi que ce soit à ce rookie qui impressionne à chaque sortie – ce n’est pas pour rien qu’il a été élu rookie défensif du mois de septembre. L’ancien de Syracuse a une fois de plus démontré que les comparaisons avec Dwight Freeney n’étaient pas infondées, comme sur cette action dans le second quart-temps où il s’est joué du tight end Zach Miller pour aller sacker Russell Wilson (son deuxième de la soirée) et provoquer par la même occasion un fumble qui aurait pu coûter cher (finalement, les Pats ont dû se contenter d’un field goal quelques actions plus tard). On ne devrait pas tarder à voir plus souvent des prises à deux sur ce pass rusher de grand talent.

Rookie offensif de la semaine :
Russell Wilson (QB) – Seattle Seahawks – 16/27, 293 yards, 3 touchdowns, 0 interception, 5 courses, 17 yards.
Combien de quarterbacks peuvent se targuer d’avoir fait tomber les Patriots dès leur première année dans la ligue, qui plus est sur une passe lumineuse dans le drive final ? C’est ce qu’a accompli ce dimanche Russell Wilson, dont la bombe de 46 yards à destination de Sidney Rice permettait aux Seahawks de vaincre les Patriots (24 à 23) et faisait taire au passage toutes les critiques qui s’inquiétaient du manque de productivité de ce 3e tour de draft. Avec 293 yards, 3 touchdowns et 0 touchdown, il a tout simplement été meilleur que Tom Brady sur ce match.
Wilson a joué avec une facilité déconcertante, nullement perturbé par les 14 points de retard que comptait son équipe à huit minutes de la fin. Son toucher de balle, d’une finesse rare, et sa mobilité, impressionnante, compensent largement pour sa petite taille relative. Chose plus importante, la maîtrise affichée par Wilson dans ce dernier quart temps pourrait lui conférer un nouveau statut, celui de leader incontesté autour duquel le reste de l’équipe se rallie naturellement. Evidemment, c’est l’un des ingrédients essentiels pour la réussite d’une équipe. Pour la première fois depuis longtemps, l’hiver risque d’être chaud du côté de Seattle !

Le Top 5 des autres rookies de la semaine 6 :
1. Robert Grffin III (QB) – Washington Redskins – 17/22, 182 yards, 1 touchdown, 1 interception, 13 courses, 138 yards, 2 touchdowns.
Victime d’une petite commotion cérébrale le week-end dernier, on ne savait pas si RG3 allait être en mesure de tenir sa place ce dimanche face aux Vikings. Au mieux, on se disait qu’il ne prendrait aucun risque, qu’il n’hésiterait pas à sortir en touche pour éviter tout contact inutile. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait, durant quasiment toute la partie… jusqu’au dernier drive. 3e tentative et 6 yards. Le match peut encore basculer, les Redskins n’ont que 5 points d’avance (31-25). Que fait le prodige de Baylor ? Il prend le jeu à son compte et les jambes à son cou. Une brèche s’ouvre, sans hésiter, il s’y engouffre. Mais non content de gagner les 6 yards nécessaires pour assurer le first down, l’ancien champion de 400 mètres haies accélère, contourne toute la défense, échappe au dernier défenseur et va inscrire, 76 yards plus loin, le touchdown qui assure la victoire pour les hommes de Shanahan. Oui, 76 yards. On n’avait plus vu ça en NFL de la part d’un quarterback depuis les 80 yards de Kordell Stewart avec les Steelers face aux Panthers en 1996 !

2. Ryan Tannehill (QB) – Miami Dolphins – 21/29, 185 yards, 2 touchdowns, 0 interception.
Ce n’est pas toujours très beau, mais les Dolphins gagnent, et c’est bien là l’essentiel. Dimanche face aux Rams (17-14 pour Miami), Tannehill a trouvé les moyens de conduire Miami à la victoire alors que le jeu au sol a été quasi-inexistant (19 yards au total), et qu’il n’a pas pu se connecter la moindre fois avec sa cible préférée, Brian Harline. Reconnaissons aussi que Greg Zuerlein, le buteur de Saint Louis, n’a rien fait pour faciliter la tâche des siens en vendangeant trois opportunités d’ajouter des points. Mais Tannehill a joué propre (2 touchdowns contre 0 interception), sans fioriture, s’appliquant sur des lancers courte et moyenne distances pour faire avancer son équipe (185 yards dans les airs). Pour la troisième fois d’affilée, il a limité les déchets et affiché une constance assez rare de la part d’un rookie. Bien qu’il y ait encore des choses à travailler, l’avenir s’annonce encourageant sous le soleil de Floride.

231 yards, 2 touchdowns, et 29 bougies de soufflées pour Brandon Weeden ! Ça méritait bien une petite photo dans Touchdown Actu, non ?

3. Brandon Weeden (QB) – Cleveland Browns – 17/29, 231 yards, 2 touchdowns, 1 interception.
Parfois, on est dur envers les Browns. Il faut dire que la médiocrité qui les caractérise peut être consternante. Mais quand ils jouent bien, comme dimanche face aux rivaux des Bengals (34-24 pour Cleveland), on est ravi de pouvoir les féliciter. D’autant plus que Holmgren a confié les clés de son attaque à une joyeuse bande de rookies diamétralement opposés (Weeden, Richardson, Gordon). N’exagérons rien, ce n’est pas Weeden qui a porté à bout de bras ses Browns vers la victoire – on doit avant tout mettre en avant la défense qui a joué un rôle instrumental dans ce succès. Toujours est-il que Weeden, qui fêtait ses 29 ans (!) dimanche, a rempli la partie de son contrat : 231 yards à la passe, 2 touchdowns contre une seule interception. Des matchs comme ça, du côté de Cleveland, on en redemande.

4. Mark Barron (S) – Tampa Bay Buccaneers – 8 plaquages, 1 passe détournée, 1 interception.
L’ancien safety de l’université d’Alabama simpose peu à peu comme un titulaire indiscutable dans l’arrière-garde défensive des Bucs et justifie ainsi sa position lors de la dernière draft (7e choix). Dimanche, il a joué un rôle prépondérant lors de la large victoire de son équipe face aux Chiefs (38-10). Non seulement Mark Barron a été le meilleur plaqueur de son équipe lors de la large victoire des Bucs sur les Chiefs (38-10), mais en plus il a réalisé sa première interception en carrière.

5. Josh Gordon (WR) – Cleveland Browns – 3 réceptions, 99 yards, 1 touchdown.
3 réceptions, c’est peut-être trop peu pour mériter une place dans ce classement, mais on tient à mettre en avant l’extraordinaire efficacité et la prédisposition au big play de l’ancien receveur des Baylor Bears. Sa réception d’une main, en pleine course, pour son touchdown de 71 yards a été l’un des temps forts du week-end en NFL. Sur les deux derniers matchs, l’ancien coéquipier de Robert Griffin III compte 5 réceptions, pour 181 yards et 3 touchdowns ! Soit une moyenne hallucinante de 36,2 yards par réception. Josh Gordon, qui avait déjà fait des dégats avec Baylor au niveau universitaire, semble être l’arme fatale qui pourrait donner une dimension supplémentaire à l’attaque des Browns, une attaque qui cherche encore son équilibre.

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