Le journal des Rookies – Semaine 7

Chaque semaine, Touchdown Actu vous propose un tour d’horizon de ce qu’on fait les rookies de la NFL avec les rookies offensifs et défensifs de la semaine puis le top...

Chaque semaine, Touchdown Actu vous propose un tour d’horizon de ce qu’on fait les rookies de la NFL avec les rookies offensifs et défensifs de la semaine puis le top 5 des autres. Le journal des rookies sera mis en ligne tous les mercredis.

1ère interception et 1er touchdown pour Harrison Smith !

Rookie défensif de la semaine : 
Harrison Smith (S) – Minnesota Vikings – 5 plaquages, 1 interception, 1 touchdown
Très présent tout au long du match, avec notament cinq plaquages à son actif, Harrison Smith, 1er tour de draft en 2012 (29e choix) a surtout été l’auteur du big play de la partie.
En effet, l’interception en fin de troisième quart-temps de l’ancien joueur du Fighting Irish de Notre Dame constitue probablement le tournant du match. A ce moment-là, les Cards étaient en attaque pour revenir à 14-14, mais le jeune safety a brillamment surgi sur une passe de Skelton avant de s’élancer dans une course folle sur 32 yards pour inscrire un touchdown décisif. Ce « pick 6 » a en effet porté le score à 21 à 7 en faveur des Vikings – et pour l’attaque poussive des Cards, cet écart s’est avéré insurmontable (21-14 pour les Vikings à l’arrivée).

Rookie offensif de la semaine :
Robert Griffin III (QB) – Washington Redskins – 20/28, 258 yards, 2 touchdowns, 1 interception, 9 courses, 89 yards
Encore une fois, l’enfant prodige de Copperas Cove, Texas, a fait étalage de toute sa classe. Quelle merveille de le voir évoluer sur un terrain ! Le rookie star des Redskins ne se contente pas d’assurer le show et de faire lever les foules, mais en plus, il sait être décisif dans les moments les plus importants. Récupérant le cuir dans les toutes dernières minutes du match, à 23 yards de son propre en-but, alors que son équipe était menée 16-20 face aux Giants, RG3 a remonté tout le terrain en un éclair. Après avoir notamment converti de manière spectaculaire une délicate 4e tentative et 10 yards, l’ancien des Bears de Baylor a enclenché la vitesse supérieure pour une course de 24 yards dès l’action suivante. Quelques instants plus tard, il lançait Santano Moss sur orbite (passe de 30 yards) pour le touchdown qui aurait dû être celui d’un succès mérité. Malheureusement pour Washington, il y avait du répondant dans le camp d’en face. Eli Manning, qui n’est autre que le MVP du dernier Superbowl. Bref, un sacré client. Une poignée de secondes a suffi au quarterback des Giants pour envoyer Victor Cruz en Terre promise, mais difficile d’en vouloir à RG3 tant ce dernier a été héroïque une nouvelle fois.

Le Top 5 des autres rookies de la semaine 7 :
1. Brandon Weeden (QB) – Cleveland Browns – 25/41, 264 yards, 2 touchdowns, 0 interception
Il y a du progrès chez les Browns, même si cela ne se traduit pas forcément par des victoires (celle de la semaine dernière demande toujours à être confirmée par un autre succès). Mais ce qui est vraiment encourageant, c’est que Brandon Weeden, le quarterback des Browns tant décrié les premières semaines, fait désormais preuve de constance, chose plutôt rare pour un rookie. Certes, il a 29 ans, mais bon, techniquement, Weeden est un rookie. Et donc, avec ses 264 yards, 2 touchdowns et 0 interception, il a failli faire gagner ses Browns face aux Colts. Ce n’est que partie remise – on sent la franchise de Cleveland prête à surprendre plus d’une équipe dans cette conférence AFC plus ouverte que jamais.

2. Alfred Morris (RB) – Washington Redskins – 22 courses, 120 yards
Les Redskins ont certes perdu face aux Giants, mais comme on l’a dit au sujet de RG3, difficile de reprocher quoi que ce soit à Alfred Morris, si ce n’est un fâcheux ballon perdu en deuxième mi-temps – son premier seulement de la saison. Avec 120 yards, dont 97 au cours d’une première demi-heure titanesque, l’ancien de Florida Atlantic a failli faire plier à lui tout seul le mur des G-Men. Très fort sur ses jambes, Morris court avec beaucoup de conviction et possède cet instinct de prédateur propre aux grands running backs. Incisif et percutant lorsqu’une brêche se dessine, Morris n’est pas sans faire penser à Terrell Davis, l’ancien grand running back des Broncos de Denver, coaché à l’époque par un certain Mike Shanahan.
Statistique impressionnante : après 7 matchs, Alfred Morris est classé second en terme de yards gagnés au sol, un tout petit yard seulement derrière Arian Foster (658 contre 659).

Andrew Luck sait très bien comment s’y prendre pour inscrire des touchdowns avec ses jambes !

3. Andrew Luck (QB) – Indianapolis Colts – 16/29, 186 yards, 3 courses, 12 yards, 2 touchdowns
Les apparences sont parfois trompeuses. Lorsque l’on voit la carrure imposante d’Andrew Luck (1,93 m, 106 kg), on se dit qu’on tient là un quarterback très solide, très robuste, mais on ne soupçonne pas forcément ses capacités pour courir ballon sous le bras. Avec deux touchdowns inscrits au sol sur des jeux qui n’étaient pas forcément appelés pour faire parler ses jambes, Andrew Luck a dévoilé une partie des talents qu’on lui connaissait moins. Moins flashy que RG3, certes, mais tout aussi efficace – enfin, presque (depuis le début de la saison, Luck a marqué 3 touchdowns a sol, tandis que RG3 en est déjà à 6).
A ces deux touchdowns au sol s’ajoute une prestation convaincante à la passe (16/29, 186 yards), prestation qui, sans être exceptionnelle, a été suffisante pour faire tomber les Browns, 17 à 13.

4. Dont’a Hightower (LB) – New England Patriots – 7 plaquages, 1 sack.
Pour venir à bout d’une équipe des Jets terriblement accrocheuse, les Patriots ont dû s’employer et sortir le grand jeu en défense.
Et l’action décisive, c’est un rookie qui l’a sortie, le linebacker Dont’a Hightower en l’occurence. A moins de quatre minutes de la fin, les Jets avaient la balle de match. Sur un 3e et 7 à 15 yards de la ligne des Pats, Mark Sanchez et les siens se voyaient bien placés pour inscrire le touchdown de la gagne. C’était sans compter sur Hightower, cette pile électrique en provenance d’Alabama. Prenant de vitesse son vis-à-vis avant d’aller prendre aux jambes Sanchez pour une perte sèche de 10 yards, Hightower a enterré les rêves de touchdowns des Jets. Un peu plus tard, en prolongations, Gostkowski ajustait un field goal en prolongations qui assurait le succès des Pats, mais ces derniers peuvent tirer un grand coup de chapeau à leur jeune linebacker, par ailleurs auteur de sept plaquages.

5. Doug Martin (RB) – Tampa Bay Buccaneers – 16 courses, 85 yards, 1 touchdown, 3 réceptions, 37 yards.
Il y a des faux airs de Barry Sanders chez ce Doug Martin. En tout cas, le touchdown inscrit par l’ancien coureur de Boise State face aux Saints avait de quoi raviver de bons souvenirs aux nostalgiques du légendaires Sanders. Prenant le ballon à 36 yards de la ligne des Saints sur un simple draw-play, Doug Martin a placé une accélération dévastatrice avant d’enrhumer le cornerback des Saints Malcom Jenkins sur une feinte de corps et un changement d’appuis étourdissants. La grande classe. Malgré la défaite (35-28 pour la Nouvelle-Orléans) et ce bilan guère flatteur de 2 victoires pour 4 défaites, les Bucs ont des raisons d’espérer – Doug Martin en est l’une des principales.

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