Histoire: Les Tampa Bay Buccaneers

Comme chaque dimanche, Touchdownactu.com se replonge dans le passé d’une équipe NFL. Cette semaine les Tampa Bay Buccaneers sont à l’honneur. Les Tampa Bay Buccaneers sont les voisins des Dolphins...

Comme chaque dimanche, Touchdownactu.com se replonge dans le passé d’une équipe NFL. Cette semaine les Tampa Bay Buccaneers sont à l’honneur.

Les Tampa Bay Buccaneers sont les voisins des Dolphins mais ils ne partagent pas les mêmes valeurs. Le jeu et l’attitude de la franchise de Tampa à travers l’histoire est bien moins flashy que sa sœur de Floride. Une mentalité toujours basée sur la défense et le don de soi a toujours fait la force des Buccaneers.

Warren Sapp n’est pas encore au Hall of Fame, mais ce n’est probablement qu’une question de temps.

Pro football Hall of Famers: Steve Young (QB, 8), Lee Roy Selmon (DE, 63, 1976-1984), Randall McDaniel (OG, 64)

Bague d’honneur des Tampa Bay Buccaneers: Lee Roy Selmon (30eme anniversaire de l’équipe de 1979), John McKay, Jimmie Giles, Paul Gruber (15eme anniversaire de l’équipe de 1997)

Histoire

Les Buccaneers rejoignent la ligue en même temps que les Seahawks en 1976 en tant qu’équipe d’expansion. L’arrivée de l’équipe est très mouvementée puisque la NFL donne cette franchise à Tom McCloskey, un propriétaire de Philadelphie. Seulement McCloskey a rapidement des différents financiers avec la ligue, ce qui le force à revendre la franchise à Hugh Culverhouse, un avocat de la région. Finalement, Culverhouse préfère échanger la franchise avec Carroll Rosenbloom, le propriétaire des Colts de Baltimore. Ce genre de différent complique l’édification de la franchise. Le nom « Buccaneers » est choisi par un vote et fait référence aux légendes autour des Pirates Floridiens du 17eme siècle. Les deux premières saisons dans la ligue sont peu glorieuses. Vingt-six défaites de suites jusqu’à la semaine treize de leur seconde saison, la plus longue série de revers de l’histoire de la ligue. La situation s’améliore à partir de 1979 avec la progression du quarterback Doug Williams et du tight end Jimmie Giles. Les Bucs jouent les playoffs en 1979, avec un bilan de dix victoires et trois défaites. Ils sont aussi là en 1981 et 1982 sans pour autant arriver à gagner un seul Super Bowl. Sur quatre ans, les Bucs ont tout de même réussi à battre des records de précocité dans les victoires et les apparitions en playoffs dans la catégorie des franchises nouvellement crées.

La descente aux enfers…
Le plus difficile n’est pas de monter au sommet mais c’est d’y rester. Après leurs quelques succès, les Bucs font partie des pires effectifs de la ligue de 1983 à 1996. Le problème ? Une gestion des joueurs vedettes désastreuse : refus multiples de resigner des contrats de joueurs, mauvaise gestion du groupe de l’intérieur et des parts de marchés qui s’envolent au profit du baseball (les Rays de Tampa) ou de Miami. Pendant près de treize ans, les Buccaneers n’ont plus de couverture médiatique locale à cause du black-out voulu par la ligue lorsque les matches ne se jouent pas devant un stade plein.

Le réveil, le sacre et les années 2000…
La saison 1997 est une véritable surprise pour les fans. Un certain Monte Kiffin, un coordinateur défensif peut connu arrive à Tampa et crée avec Lovie Smith, l’actuel coach des Bears de Chicago, un nouveau système de défense : la Tampa 2. Ce système est un dérivé de la Cover 2 dans lequel le middle linebacker joue un rôle déterminant. Une méthode qui paye ! En six ans, Tampa se qualifie cinq fois en phase finale et gagne le Super Bowl une fois en 2002 sous la tutelle de Jon Gruden face aux Raiders d’Oakland (48-21).

Le maître-mot de cette équipe c’est l’intensité défensive mais surtout physique dont Warren Sapp est le symbole. Certaines équipes ont peur de jouer face à la défense de 2002 qui se compose aussi de joueurs aussi talentueux que Derrick Brooks, Simeon Rice, Ronde Barber ou John Lynch. Du lourd à tous les étages ! C’est d’ailleurs le safety Dexter Jackson qui est élu MVP du Super Bowl.

Josh Freeman et Doug Martin sont l’avenir de la franchise de Tampa.

Le reste des années 2000 n’est qu’une succession de déceptions pour les Bucs même s’ils restent malgré tout une équipe capable d’aller en playoffs comme en 2005 ou en 2007. Mais entre ces sursauts d’orgueil du côté de l’ouest floridien, les saisons sont moroses et les acquis du début des années 2000 semblent disparus comme les acquis post-1982. 2007 marque la dernière apparition en playoffs de l’équipe.

La nouvelle génération…

Depuis l’arrivée de Josh Freeman en 2009 au premier tour de la Draft, les Bucs’ sont en pleine reconstruction. Le renfort de LaGarrette Blount l’année suivante a permis à l’équipe d’équilibrer son jeu entre la course et la passe. Mais la donne a vraiment changé cet été avec l’arrivée de Vincent Jackson en provenance de San Diego pour épauler Freeman dans les airs et avec le choix de Doug Martin – alias le « Hamster musclé » – au premier tour de la draft. Au fil de ses premières semaines, Martin a montré qu’il a le talent pour être parmi les meilleurs coureurs de la ligue. Il est évident que l’apport d’un coureur de poche aux cotés de Freeman va grandement aider les Bucs dans une division très relevée. Les fans ont donc de bonnes raisons d’espérer à Tampa Bay et il se pourrait que leurs attentes soient satisfaites dans les années à venir.

La petite anecdote : Lors du Super Bowl XXXVII, les Buccaneers de Jon Gruden ont battu les Raiders, l’équipe que Gruden entrainait la saison précédente. Fait rare pour un coach, Gruden avait été transféré par Oakland à Tampa pendant l’intersaison. L’équipe Floridienne a en effet du lâcher deux choix du premier tour de la Draft, deux choix du deuxième tour et 8 millions de dollars pour récupérer le coach !

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