Maintenant, James Harrison plaque vers les genoux

Avant, croiser James Harrison c’était encourir le risque d’une commotion. Maintenant, il faut faire attention à ses ligaments.

Le linebacker a expliqué à ESPN que les amendes à répétition qu’il a pris pour les coups casque-contre-casque qu’il a imposé à ses adversaires a fait changer sa façon de jouer.

« J’ai vraiment baissé ma zone de frappe et maintenant c’est plus bas vers les genoux », explique-t-il. « Des situations arrivent ou vous pourriez plaquer un gars haut. Je ne fais plus ça. Je plaque le gars bas. »

Pour Harrison, ce changement n’améliore pas la sécurité des joueurs. Un propos qu’il illustre en parlant du plaquage ou il a fait subir une entorse du genou à Erik Decker l’an dernier en playoffs.

« J’aurais pu le plaquer haut, mais si je l’avais plaqué haut, j’aurais probablement reçu un casque-contre-casque et pris une amende. Donc je l’ai frappé bas et blessé son genou… Ils disent que c’est dangereux pour la vie de frapper un gars dans la tête et qu’il ait une commotion, mais je pense qu’une blessure dangereuse pour la vie c’est d’aller bas sur un gars, de lui exploser les ligaments et qu’il ne puisse pas revenir comme avant. Du coup il ne peut plus gagner sa vie, il ne peut plus nourrir sa famille, il ne peut plus faire ce qu’il fait. C’est ça une  blessure dangereuse pour la vie selon moi. »

Terminer sa vie avec un genou qui grince ou le cerveau en bouillie, c’est donc pareil pour James Harrison.

Le joueur a ensuite posé une question censée en rappelant que la ligue veut ajouter des matches alors qu’elle parle de sécurité. Mais même s’il n’y a pas de bonnes blessures, on lui souhaite tout de même de ne pas avoir à gérer les effets d’un trop grand nombre de commotions un jour.