Rétro saison 2012 : les Flops de la rédaction de Touchdown Actu

La saison régulière terminée, il est temps pour l’équipe Touchdown Actu de revenir sur ce qui a marché et ce qui a raté en 2012. Deuxième partie ce jeudi avec...

La saison régulière terminée, il est temps pour l’équipe Touchdown Actu de revenir sur ce qui a marché et ce qui a raté en 2012.

Deuxième partie ce jeudi avec les Flops de la rédaction.

Ndamukong Suh et les Lions sont une des plus grosses déceptions de 2012.

Ndamukong Suh et les Lions sont une des plus grosses déceptions de 2012.

Alain Mattei – News, Podcast
Les Lions
Il est toujours difficile de confirmer après une première qualification pour les playoffs quand on est une jeune équipe. Et finalement, les Lions ont montré qu’ils n’avaient pas le talent et encore moins l’esprit pour confirmer. Jim Schwartz n’a jamais réussi à tenir son effectif, le jeu au sol et la couverture aérienne restent gravement déficients et Calvin Johnson a semblé bien esseulé. Plus que le résultat, c’est la manière qui a été décevante, avec ces huit tristes défaites pour boucler l’année.

Raphaël Masmejean – News, Podcast
Allons taper sur notre bon vieux Tony Romo. Auteur d’un début de saison moyen, le quarterback des Cowboys s’est repris durant le mois de Décembre. Romo a enchainé les prestations convaincantes avec 1 seule interception en 5 matchs. On s’est presque mis à croire que Romo avait enfin passé un cap psychologique, que enfin il pouvait être décisif pour son équipe. Et bien non, pour la deuxième saisons de suite, Romo coute à son équipe la qualification lors du dernier match de la saison… soit le moment X par excellence. Auteur de trois interceptions face aux Redskins dont la dernière qui coûte extrêmement cher… Romo a encore une fois tué les espérances des fans de l’America Team…

Benoit Jamet – Chroniqueur
1. La ligne offensive des Cardinals
Doit-on vraiment donner une explication ?
2. Michael Vick
C’est triste de se rappeler de ce qu’il faisait chez les Falcons et de le voir maintenant.
3. Roger Goodell
L’affaire des arbitres remplaçants pour une histoire de quelques millions de dollars, le BountyGate où il s’est pris pour Dieu le Père, les Thursday Night Football tous les jeudis donc un temps de préparation moindre et de plus grands risques de blessures pour les joueurs alors qu’il prêche la sécurité à tout prix, la liste pourrait continuer comme ça…

Philippe Barcellona – Chroniqueur Podcast
1. Les arbitres intermittents en carton
Plus généralement, les erreurs d’arbitrage, qui ont perduré avec les arbitres titulaires, m’ont vraiment dérangé. Entre les flags ridicules pour contact tardif sur les quarterbacks, et ceux qui tombent sur des contacts supposés « violents » casque contre casque alors que le défenseur met l’épaule (précisément pour éviter une amende)… Ça devient un peu lourd.
2. New York Jets
Le « Ground & Pound » est has been. Rex Ryan était le dernier à l’ignorer. Et puis le mythique fumble de Sanchez
3. Detroit Lions
Autant de talent que de mauvais esprits. Avec un duo comme Stafford et Megatron, c’est un scandale de terminer aussi loin des playoffs.

Nelson Caignard – Newseur
New York Giants
Je sais que la NFL est un championnat très dur, et donc que gagner 2 fois de suite au Super Bowl serait une performance hors du commun, mais quand même, ne pas participer aux playoffs quand on a étrillé les 49ers, les Packers ou les Saints avec un quarterback, certes inexpressif, mais par moment MVPesque, on se doit d’aller en playoffs ! Clairement le plus gros flop de la saison pour moi…. L’attaque était capable de marquer 50 points par match, la défense pouvait stopper de grosses écuries (demandez à Aaron Rodgers) mais le gros point faible a été leur mental et leur approche des matchs façon « on est champion, on se qualifiera sans jouer »… Décevant.

Les rêves de Dream Team de Michael Vick et des Eagles sont finis.

Les rêves de Dream Team de Michael Vick et des Eagles sont finis.

Clément Orione – Chroniqueur
Les Eagles qui auront réussi à décevoir une seconde année consécutive. Une Dream Team qui aura rivalisé avec les Jets pour le titre de Circus Team.

Raoul Villeroy – Newseur
La conversion sur 4e et 29 yards de Ray Rice
En fait, on devrait placer cette action dans les tops mais, de mon point de vue (fort peu objectif, certes), c’est plus un flop de la défense.
Les Chargers mènent 13 à 10 à 3 minutes de la fin lorsque les Ravens récupèrent le ballon sur un punt. Et là, c’est le drame : après 10 yards de pénalités, 2 passes incomplètes puis un sack/fumble péniblement recouvert par Baltimore, Flacco fait face à un 4&29 sur ses 37 yards et 2 minutes restantes. Pas le choix, faut y aller ! Flacco subit la pression de la défense mais parvient à trouver Ray Rice. Ce dernier se lance alors dans une chevauchée fantastique, accélère à droite, revient à gauche, mettant 3 défenseurs dans le vent, puis résistant à un premier plaquage, puis à un deuxième il s’écroule…sur la ligne du 1st down. Le jeu sera vérifié 10 minutes à la télévision arbitrale, rien à faire, la défense s’est faite piétiner. Les Ravens égalisent à la dernière seconde du temps réglementaire et humilient les Chargers en inscrivant les points de la victoire à une minute de la fin de la prolongation.  J’ai longuement hésité à balancer l’ordi par la fenêtre tant cette histoire me paraissait surréaliste mais désormais tout ceci appartient au passé. Avec le recul, je réalise que l’action est énorme et je ne peux qu’applaudir des deux mains… et conspuer les défenseurs !

Antoine Cartiser – Chroniqueur
La gestion interne de la ligue
Alors certes la ligue fait des milliards de chiffres d’affaires toutes les années et c’est tant mieux. Mais mon flop se situe plus vers la gestion de Roger Goodell. Tout comme en NBA, le (grand) patron de la ligue décide des sanctions, des amendes et des peines tout seul. Il est un peu policier et juge à la fois et je trouve ça profondément dommage car cela est quelque peu anti-démocratique et le surnom de No Fun League est très souvent à l’ordre du jour. De plus, le combat qu’il mène avec acharnement contre les blessures des quarterbacks et des receveurs, résulte parfois de situations inimaginables dans un match de football d’il y a dix ans. Comme disait Ed Reed, les commotions font partie du jeu et les blessures aussi. Et la lutte à l’extrême contre ça amène une déformation de ce sport : l’exemple parfait c’est en semaine 16, lors du match 49ers-Seahawks, au second quart temps quand Kam Chancellor  plaque à la régulière, c’est-à-dire pas à la tête, Vernon Davis. Mais que les arbitres sifflent une « personnal foul »  sur Chancellor…

Pierre Chambaud – Newseur
1. Les New-York Giants
Saison en forme de gueule de bois pour les derniers champions. Battus dès l’ouverture de la saison, incapable de trouver leur vitesse de croisière, les hommes de Coughlin ont joués par intermittence comme le montre cette victoire facile face aux Eagles alors que tout était déjà perdu. Ils laissent la conférence NFC orpheline d’un vrai patron, et doivent déjà se résigner à suivre le SuperBowl depuis leurs canapés.
2. Le cirque Jets et Tim Tebow
C’est vrai que c’est très drôle à suivre de notre point de vue. Mais le cas Tim Tebow montre le mauvais coté de la grande Ligue. On avait là un joueur qui, s’il n’était pas un top quaterback, avait permis de créer le buzz grâce à une performance sportive. L’histoire était plutôt jolie et l’on parlait beaucoup de ce joueur pas comme les autres qui s’envolait pour New York. Un an après on retrouve ce même joueur avec un coach qui ne veut pas le faire jouer, entouré de fausses rumeurs dans une grande ville médiatique. Espérons juste qu’on puisse revoir le Tebowing à Jacksonville de manière plus sereine.
3. Le dénouement du Bountygate
On ne saura jamais ce qui s’est réellement passé dans la franchise de la Louisiane. Empêtrés d’appels en appels, la Ligue a finalement décidé d’annuler les sanctions prises à l’encontre des joueurs pour couper court au processus. Sean Payton a lui purgé sa peine, et l’effectif de la Nouvelle-Orléans en est quite pour une saison frustrante, loin de leur niveau réel. Attention à eux l’année prochaine, car ils auront envie de revanche.

Tags →  
Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires