Bernard Pollard pense que la NFL n’existera plus dans 30 ans

On ne dirait pas comme ça lorsqu’on le regarder exploser les genoux de ses adversaires, mais Bernard Pollard est un être sensible qui se soucie de la santé de ses...

baltimore_ravens_logoOn ne dirait pas comme ça lorsqu’on le regarder exploser les genoux de ses adversaires, mais Bernard Pollard est un être sensible qui se soucie de la santé de ses adversaires et de l’avenir de la ligue.

« D’ici 30 ans, je pense pas que la ligue existera encore. J’ai peut-être tort. Ce n’est que mon opinion. Mais je pense que vu la direction que prennent les choses – où ils veulent alléger les choses, qu’ils lancent des flags et tout ça – il va y avoir un moment ou les supporters vont en avoir marre« , explique Pollard à CBS.

Pour le safety des Ravens, les mesures que la ligue prend pour la sécurité des joueurs sont bonnes, mais elles ne suivent pas l’évolution du physique des joueurs. Résultat ? Le danger est toujours là.

« La ligue essaye d’aller dans la bonne direction mais en même temps les coaches veulent plus grand, plus fort et plus rapide tous les ans« , explique Pollard. « Et ça veut dire que vous allez continuer à avoir des gros chocs, des commotions et des genoux éclatés. La seule chose que j’attends… et dieu que j’espère que ça n’arrive pas… c’est qu’un gars meurt sur le terrain. Tout est arrivé excepté un décès. On comprend ce pour quoi on a signé, et ça craint. »

Un seul joueur est mort sur un terrain NFL. C’était en 1971 à cause… d’une attaque cardiaque. Mais Pollard craint que ça n’arrive à nouveau.

« Comme je l’ai dit, je prie pour que ça n’arrive jamais, mais vous avez des gars de 160 kilos qui courent 4,5sec aux 40 yards et ces propriétaires et ces coaches veulent des run-blockers et des linemen qui peuvent bouger des murs. En même temps, ils vous disent, « ne plaquez pas ici ou là ou nous allons prendre votre argent. » Comme je l’ai dit, j’espère que j’ai tort mais je pense juste qu’un jour il y aura un mort sur le terrain à cause de la direction qu’on prend. »

Malgré tout, Pollard assure qu’il ne va pas changer sa façon de jouer parce qu’il a une famille à nourrir.

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