Brett Favre raconte ses tergiversations

Les humeurs de Brett Favre ont rythmé les intersaisons de la fin des années 2000. Le quarterback a souvent hésité et beaucoup torturé les supporters autant que les journalistes. Au...

greenbay_packers_logoLes humeurs de Brett Favre ont rythmé les intersaisons de la fin des années 2000. Le quarterback a souvent hésité et beaucoup torturé les supporters autant que les journalistes.

Au micro d’ESPN, Favre a expliqué le mode de pensée qui l’a mis dans cette position.

« Si on n’atteignait pas le Super Bowl à la fin de la saison, c’est à dire 19 fois sur 20, alors c’était une saison décevante pour moi. Vers la fin de ma carrière, c’est devenu de plus en plus décevant. Même si j’avais fait une grande saison« , raconte le numéro 4.

Du coup, à chaque fois que les micros se sont tendus vers lui dès la fin de la saison, la situation était compliquée à gérer.

« La dernière chose à laquelle je voulais penser c’était au football. Donc quand on me posait la question de jouer ou pas, j’aurais pu et j’aurais dû dire, « On verre en juillet. Pour l’instant je ne peux pas m’engager, je suis cramé. » Ce qui était vrai. Ca ne voulait pas dire que je n’aurais pas été rechargé en juillet. C’est comme les vacances d’été quand vous êtes à l’école. Vous êtes impatient d’y être. Mais une fois que vous êtes au premier jour d’école, vous êtes à nouveau content d’y être. Et c’est comme ça que j’étais. C’était juste le timing des questions et la façon dont j’y ai répondu. »

L’équipe d’abord ?

Et Favre l’assure, il n’est pas un égoiste !

« Je n’étais pas ce genre de joueur. Quoi que les gens pensent. C’est comme les holdout. Je ne l’ai jamais fait… Ce n’était pas ma nature. Je crois qu’à l’époque quelqu’un avait dit que je prenais l’équipe en otage. L’équipe était bien plus importante pour moi que le plan individuel. »

Malgré toute sa bonne volonté, Favre oublie quand même qu’une équipe peut difficilement attendre le mois de juillet pour savoir si elle va avoir son quarterback titulaire pour la saison. Il faut gérer la free agency et la Draft. Et quoi qu’il en dise, il prenait donc bien son équipe en otage.

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