Titans : Bernard Pollard en remet une couche

Il fallait s’y attendre. Les déclarations de Bernard Pollard visant à tuer pour atteindre le SuperBowl sont très mal passées dans le microcosme du football et cela commence à faire...

tennessee_titans_logoIl fallait s’y attendre. Les déclarations de Bernard Pollard visant à tuer pour atteindre le SuperBowl sont très mal passées dans le microcosme du football et cela commence à faire du bruit aux Etats-Unis ou le souvenir du bountygate est encore très vivace.

« Je me fiche de ce qu’ils ont à dire. » lance-t-il quand on lui parle des critiques pleuvant sur les propos qu’il a tenu. « Si les gens pensent que nous allons porter des couteaux et des revolvers sur nous et tenter de blesser des gens avec ou de les tuer, alors ce ne sont que des idiots. Pour nous, quand on dit « tuer », on veut juste venir sur vous et vous frapper. J’ai vu un paquet de petits matchs de football ou jouaient mon fils, ma fille, et vous entendez les parents, des femmes, des hommes blancs, des chinois, des japonais disant à leurs fils ou à leurs filles : ‘Tuez les !’ Dois-je comprendre qu’ils veulent tuer leurs adversaires ? Littéralement les tuer ? Non. Alors si vous n’avez jamais joué à ce jeu, attrapé ce ballon et couru avec, taisez vous. Vous n’êtes qu’un imbécile. » a-t-il lancé au journaliste du Tennesseean.

Et quand on lui parle des sanctions qui pourraient lui tomber dessus de la part de Roger Goodell, Pollard ne semble pas plus effrayé que cela et en remet une couche.

« J’en ai réellement rien à faire de ce que le commissionnaire va faire. Je ne pense pas qu’il ait un jour joué au football, il n’a jamais joué en NFL et il n’a jamais marché avec mes chaussures. Je n’ai jamais marché dans les siennes non plus. Je ne sais pas ce qu’il a à dire sur moi et à vrai dire je me fiche de ce qu’il a à dire sur moi. Je sais qu’on a la bonne mentalité pour jouer ce jeu et si ça ne vous plait pas, désolé mais on ne changera pas et on ne s’excusera pas. »

Ces déclarations de Pollard n’ont sans doute pas fini de faire parler…

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