En 2010, la lettre d’Aaron Hernandez pour convaincre les équipes de le drafter

Depuis l’éclatement de l’affaire Hernandez, on en apprend tellement sur la vie de ce dernier qu’il commence à être difficile de faire la part du vrai et du faux. Ce...

new_england_patriots_logoDepuis l’éclatement de l’affaire Hernandez, on en apprend tellement sur la vie de ce dernier qu’il commence à être difficile de faire la part du vrai et du faux. Ce qui semble sur, c’est que le joueur était un profil a problème et avait peur de chuter à cause de tests de drogues auxquels il aurait échoué mais qui auraient été couvert par sa fac.

« J’essaye d’être drafté le plus haut possible »

Les Patriots ont ainsi révélé une lettre envoyée par le joueur juste avant la draft. Il explique qu’il est prêt à passer des tests pour les stupéfiants toutes les deux semaines pendant sa saison rookie: « Comme toutes les informations que je pourrais vous donner vont être vues avec le plus grand scepticisme, et que je veux être drafté le plus haut possible en NFL, je vous propose cela: si vous me draftez en tant que membre des New Englands Patriots, je me plierai volontairement à des tests toutes les deux semaines pendant ma saison rookie. Je lierai toutes les garanties de mon contrat à la réussite de ces tests ».

« Ma réflexion est simple: si j’échoue à un test, je ne mérite pas cet argent »

Un véritable chèque en blanc du joueur, basé sur un état d’esprit irréprochable: « Si j’échoue à un test, je ne mérite pas cet argent ». Effectivement, difficile de trouver une manière plus efficace de prouver sa bonne foi: « Je suis conscient que ce n’est pas orthodoxe, mais je n’ai pas trouvé mieux pour vous prouver ma détermination à atteindre mes objectifs en NFL ».

Cette lettre est un document rare, et les Patriots utilisent cette révélation pour se dédouaner de toute responsabilité. Difficile de savoir si le joueur était sincère ou si c’était un simple coup de communication, mais dans tous les cas le joueur a chuté au 4em tour et se retrouve aujourd’hui dans la situation que l’on sait…

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