Analyse d’avant saison : Cincinnati Bengals

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2013. On continue de remonter le classement de la saison 2012. Au programme aujourd’hui : les Cincinnati Bengals. Il n’y a...

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2013. On continue de remonter le classement de la saison 2012. Au programme aujourd’hui : les Cincinnati Bengals.

Il n’y a pas si longtemps, les Bengals étaient encore la risée de l’AFC et faisaient surtout parler d’eux dans la rubrique des faits divers. Un souvenir exorcisé par un nouveau souffle apporté par la Draft en 2011.

Après deux saisons à roder un effectif jeune et inexpérimenté, Marvin Lewis veut passer la seconde. Et les Bengals ont de quoi répondre aux caprices de leur dresseur…

Le rookie Margus Hunt va apporter encore plus de punch au pass rush.

Le rookie Margus Hunt va apporter encore plus de punch au pass rush.

La saison dernière : 10 victoires, 6 défaites. Éliminés en Wildcard par les Texans (19-13).

Mouvements à l’intersaison : En bons félins, les Bengals ont été paresseux pendant l’intersaison. Mike Brown a privilégié la sécurité en prolongeant ses titulaires et ne s’est guère accordé qu’un petit plaisir avec la signature de James Harrison, tout droit importé des rivaux de Pittsburgh. C’est donc encore la Draft qui a permis le renforcement de l’équipe. D’abord en attaque, avec les sélections de Tyler Eifert et Giovanni Bernard. Puis en défense, avec Margus Hunt, Shawn Williams et Sean Porter pour soutenir chaque secteur de jeu.

Arrivées notables : Josh Johnson (QB), John Skelton (QB), Mike Pollak (C), James Harrison (OLB).
Draft : Tyler Eifert (TE), Giovanni Bernard (RB), Margus Hunt (DE), Shawn Williams (S), Sean Porter (OLB).
Départs notables : Pat Sims (DT), Thomas Howard (OLB), Manny Lawson (OLB), Nate Clements (CB), Jason Allen (CB), Brian Leonard (FB), Josh Brown (K).

Les points forts : A défaut d’avoir un très grand quarterback, les Bengals ont un (très) grand receveur en la personne d’A.J Green. Auteur de 97 réceptions pour 1 350 yards et 11 touchdowns en 2012, Green est de ces joueurs qui concentrent l’attention des défenseurs. Mais Andy Dalton a plus d’une cible menaçante : Mohamed Sanu, Jermaine Gresham, Tyler Eifert… même Giovanni Bernard. De quoi donner un peu d’espace à Green et lui permettre de prendre le large.

Difficile de ne pas mentionner Geno Atkins et ses 12.5 sacks en 2012 dans les points forts de l’équipe. Il est LE meilleur defensive tackle de la ligue et commande à une ligne tout aussi talentueuse. Sur l’extérieur, Michael Johnson et Carlos Dunlap sont responsables de 18 sacks la saison dernière. Et l’équipe s’est encore renforcée avec la venue de James Harrison. De quoi les placer en pole position au nombre de sacks en fin de saison.

Les points faibles : Tout n’est quand même pas parfait. Si la présence de Reggie Nelson en fond de court est gravée dans le marbre, la compétition se poursuit entre Taylor Mays, Shawn Williams et George Iloka. Aucun de ces joueurs n’a plus d’un an d’expérience en NFL et aucun n’a montré les signes d’un titulaire indiscutable jusqu’ici.

Autre petit défaut dans la cuirasse : le jeu au sol. BenJarvus Green-Ellis a montré ses limites la saison dernière et n’a pas été aussi productif que prévu. Un blâme qu’il partage avec sa ligne offensive. Giovanni Bernard va apporter un peu de folie à cette attaque sur third-down, mais il faut s’attendre à ce que la qualité du jeu aérien dicte celle du jeu de course à Cincinnati, comme à la Nouvelle Orléans.

Facteur(s) X : Andy Dalton peut-il être le franchise quarterback des Bengals ? Solide en saison régulière, Dalton s’est littéralement volatilisé à chacune de ses apparitions en playoffs. En 2011, les défenseurs des Texans ont collecté 3 interceptions face à lui. La saison suivante, contre la même équipe, Dalton n’a pas complété la moitié de ses tentatives et a lancé une interception critique pour son équipe. Dans les deux cas, il a été un instrument majeur des défaites des Bengals.

Dalton n’a plus d’excuses : Mike Brown a été généreux avec lui durant l’intersaison et il doit à présent prendre ses responsabilités. Les Bengals iront aussi loin que le leur permettra leur quarterback. Reste à savoir jusqu’où…

Calendrier : @Bears, Steelers, Packers, @Browns, Patriots, @Bills, @Lions, Jets, @Dolphins, @Ravens, Browns, BYE Week, @Chargers, Colts, @Steelers, Vikings, Ravens.

En résumé : Cette équipe des Bengals est peut-être la meilleure de l’histoire de la franchise. La continuité a permis à Marvin Lewis de bâtir un effectif hétérogène où le talent a été uniformément réparti (ou presque), et il est même difficile d’y déceler des points faibles. Avec du recul, c’est peut-être leur calendrier qui est la plus grande menace avec un grand nombre de prétendants au playoff et quelques rencontres-pièges à négocier… Mais les Bengals ont clairement les armes pour emporter leur division et aller loin en playoffs.

Le pronostic : 10 victoires – 6 défaites.

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