Analyse d’avant saison: Green Bay Packers

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2013. On continue de remonter le classement de la saison 2012. Au programme aujourd’hui : les Green Bay Packers. Equipe...

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2013. On continue de remonter le classement de la saison 2012. Au programme aujourd’hui : les Green Bay Packers.

Equipe stable s’il en est, les Green Bay Packers ont encore réussi une saison régulière 2012 probante en se qualifiant facilement en playoff dans le sillage d’Aaron Rodgers, meilleur quarterback de la Ligue au pass rating.

Et puis…Patatras ! Après une victoire facile face à des Vikings décapités sans Christian Ponder, les Packers ont subi la dure loi des 49ers en sortant une prestation défensive plus que discutable. Mais, comme à son habitude, la franchise titrée en 2010 a procédé par petites touches pour faire évoluer son effectif cette année. Suffisant ?

Clay Matthews devra se montrer plus saignant contre la course pour éviter de nouvelles désillusions.

Clay Matthews devra se montrer plus saignant contre la course pour éviter de nouvelles désillusions.

La saison dernière : 11 victoires, 5 défaites. Premier NFC North.

Mouvements à l’intersaison : Comme souvent dans l’histoire de la franchise, Green Bay a cherché la solution via la draft. Le defensive end Datone Jones arrive sur les bords du lac Michigan pour renforcer le front seven, suivi du coureur à fort potentiel Eddie Lacy qui va tenter de rendre le jeu au sol dangereux derrière Aaron Rodgers.

Mais les vraies (mauvaises) nouvelles viennent des départ du coté de Green Bay. Le receveur élite Greg Jenning est parti chez le rival honni de Minneapolis et personne ne vient pour le remplacer. Jeff Saturday, clef de voûte de la ligne offensive, prend sa retraite tandis que Charles Woodson a été coupé. L’aboyeur du fond de court manquera surtout dans le vestiaire, mais là encore les dirigeants ont cherchés la solution interne pour le remplacer.

Arrivées notables : Matthew Mulligan (TE), Vince Young (QB),
Draft : Datone Jones (DE), Eddie Lacy (RB), David Bakhtiari (OT), J.C Tretter (OG), Jonathan Franklin (RB), Micah Hyde (CB), Josh Boyd (DT), Nate Palmer (LB), Charles Johnson (WR), Kevin Dorsey (WR), Sam Barrington (LB).
Départs notables : Desmond Bishop (LB), Tom Crabtree (TE), Donald Driver (WR), Greg Jennings (WR), Jeff Saturday (C), Erik Walden (LB), Charles Woodson (DB), Frank Zombo (LB).

Les points forts : Avec Aaron Rodgers sur le terrain, difficile de ne pas classer l’attaque comme un point fort… Même sans Jennings, le lutin californien trouvera des solutions pour faire avancer son équipe. Si Jordy Nelson a montré qu’il était limité dans le rôle d’un numéro 1 lors de la blessure de Jennings, il sera épaulé par le tight end Jermichael Finley qui progresse encore. Le jeune Randall Cobb devrait prendre du galon, tandis que le vétéran James Jones est toujours très régulier.

L’équipe a fini la saison passée en ayant sacké le quarterback 47 fois (4e de la Ligue), et si Clay Matthews reste en forme il n’y a aucune raison que cela ne change. Derrière lui, c’est un peu le désert avec aucun joueur à plus de 5 sacks, mais le front seven devient plus athlétique avec l’addition de Datone Jones: cela devrait profiter à tous, notamment Brad Jones qui continue de progresser.

Les points faibles : Aaron Rodgers va encore devoir slalomer entre les défenseurs adverses cette année. Déjà sacké 51 fois l’an passé, sa ligne offensive ne s’est pas améliorée cette année. Cela devrait tout de même finir par influer sur ses statistiques… Bryan Bulaga est blessé pour la saison et devrait être remplacé par le rookie du quatrième tour David Bakhtiari qui entre donc par la grande porte au poste de left tackle.

La défense aérienne devrait aussi poser des problèmes sans Mike Woodson, même si c’est bien moins grave. Aux cotés de Morgan Brunett, le rookie Micah Hyde s’est montré surprenant en présaison, tandis que Casey Hayward était blessé. Sam Shield sera le premier cornerback, mais devra apprendre à faire une saison complète. Derrière, Tramon Williams reste régulier mais n’a pas le profil d’un numéro 1.

Facteur(s) X : Le coaching défensif est largement pointé du doigt à Green Bay. La défense a été ridicule face à Kaepernick, visiblement mal-préparée à la menace qu’il représentait à la course. Avec un front seven contenant B.J Raji, Ryan Pickett ou Clay Matthews, c’est à la limite du tolérable. C’est au coordinateur défensif, qui s’est vu renouveler la confiance de Mike McCarthy, de trouver les solutions. Dom Capers a sauvé sa tête pour la seconde année consécutive, un troisième échec sera fatal.

Le jeu au sol pourrait faire un retour en grâce à Green Bay avec Eddie Lacy. Tombé au second tour, le coureur est une bonne pioche pour les Packers et le genre de profil qui, s’il évite les blessures, peut créer une menace à lui seul. Problème: le titulaire habituel du poste DuJuan Harris est blessé pour la saison et cela risque de manquer de profondeur. Pourtant, Aaron Rodgers a bien besoin de cette menace, car toute l’attaque repose uniquement sur ses performances…

Calendrier : @49ers, Redskins, @Bengals, Lions, @Ravens, Browns, @Vikings, Bears, Eagles, @Giants, Vikings, @Lions, Falcons, @Cowboys, Steelers, @Bears.

En résumé : Avec un joueur comme Aaron Rodgers, difficile de ne pas donner de bonnes chances à Green Bay d’aller en playoff. Si le quarterback californien porte (et plutôt efficacement) l’attaque des Packers, il faudra cependant un bien meilleur coaching défensif pour aller loin, surtout face à la read-option. Enfin, leur ligne offensive digne d’une partie de flag ne leur permettra pas de survoler leur dense division, d’autant que ça pousse derrière…

Le pronostic : 10 victoires – 6 défaites

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