Aaron Hernandez avait confié à Bill Belichick qu’il craignait pour sa vie

Lorsque « l’affaire Hernandez » a éclaté, les Patriots ont expliqué être stupéfaits. Finalement, ils n’étaient probablement pas si étonnés que ça. Le magazine Rolling Stone, dans une enquête approfondie sur Hernandez,...

patriots_logo13Lorsque « l’affaire Hernandez » a éclaté, les Patriots ont expliqué être stupéfaits. Finalement, ils n’étaient probablement pas si étonnés que ça. Le magazine Rolling Stone, dans une enquête approfondie sur Hernandez, a découvert que le tight end a fait part de ses craintes directement à Bill Belichick.

« Selon une source proche d’Hernandez, il a pris un vol pour aller au Scouting Combine à Indianapolis en février dernier et a confié à Bill Belichick que sa vie était en danger », écrivent Paul Solotaroff et Ron Borges, les deux enquêteurs de Rolling Stone. « Hernandez essayait de s’éloigner des gangsters avec lesquels il avait copiné. Il avait peur « qu’ils le tue », explique la source. »

Cette conversation, Albert Breer, un journaliste de NFL Network, confirme également qu’elle a eu lieu.

« Comme je l’ai dit en juillet, cette conversation à Indy entre Belichick et Hernandez sur les peurs d’Hernandez a eu lieu à 100% », a tweeté notre confrère ce mercredi.

Est ce que cette conversation a été provoquée par la paranoïa du joueur ? Son usage de drogues ? En tout cas, elle a eu lieu, et le coach était donc au courant des craintes de son joueur. Selon Rolling Stone, Belichick aurait même conseillé à son joueur de se faire discret et de louer une maison où il serait en lieu sûr.

Les Patriots trop fermés ?

L’article de Rolling Stone en profite aussi pour égratigner la gestion des Patriots. Avant 2003, l’équipe gérait la sécurité de ses joueurs avec d’anciens policiers à la retraite, avec des réseaux bien établis.

« Si Hernandez avait eu des problèmes avec la police, je l’aurais su dans la demi-heure », assure Frank Mendes, l’ancien chef de la sécurité des Patriots.

Mais l’équipe a embauché un nouveau chef de la sécurité plus « geek », qui a coupé les contacts avec le terrain, même avec les autorités locales qui veulent aider en passant parfois un coup de fil.

« Les Patriots ne sont pas réceptifs à ce genre d’appels. Ce n’est pas un environnement accueillant à appeler. »

La journal rappel que c’est à la mort de son père, un ancien voyou qui avait repris sa vie en main et protégeait ses fils, que Hernandez a commencé à déraper.

Ses abus de drogue n’ont par exemple quasiment jamais cessé. Selon des proches, il fumait même parfois 3 ou 4 joints dans sa voiture en rentrant des matches des Patriots.

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