NFL Semaine 7 : la preview de tous les matches du week-end

Quelques grosses affiches cette semaine, avec évidemment un Colts-Broncos qui promet énormément. Les Broncos sont une machine offensive redoutable, mais relativement décevante défensivement et les Colts devraient leur poser des...

Quelques grosses affiches cette semaine, avec évidemment un Colts-Broncos qui promet énormément. Les Broncos sont une machine offensive redoutable, mais relativement décevante défensivement et les Colts devraient leur poser des problèmes mêmes s’ils sont passés à travers la semaine passée.

C’est aussi la revanche du Jets-Patriots de la semaine 2, qui postule pour le prix du match le plus laid de la saison. Depuis, Geno Smith s’est fait une réputation notamment face aux Falcons, et il aura à coeur de défier Tom Brady.

Enfin, les Cowboys rencontrent la seule équipe aussi irrégulière qu’eux, à savoir les Eagles, tandis que Houston va tenter de se relancer face aux Chiefs. Il y a des défis plus facile à relever…Comme celui des Dolphins, défaits deux fois après un début de saison parfait, qui vont essayer de reprendre leur marche en avant face aux Bills.

Rob Gronkowski a été autorisé à revenir sur les terrains cette semaine !

Rob Gronkowski a été autorisé à revenir sur les terrains cette semaine !

Coup d’envoi dimanche à 19 heures
New York Jets (3-3) – New England Patriots (5-1)
C’est déjà l’heure de la revanche pour les Jets, qui ont perdu de peu en semaine 2 face à ces mêmes Patriots, dans un match insipide. Depuis, les hommes de Rex Ryan se sont refait une santé offensivement, tout en confirmant que défensivement, c’est du tout bon (quatrième au nombre de yards autorisés, ce qui correspond aux attentes de ce cher Rex). Après, face à Tom Brady, il y a défense et défense. Celle des Saints était brillante depuis le début de saison mais a explosé en 70 secondes la semaine passée. La semaine précédente, c’est celle des Falcons, capable de le tenir en respect trois quarts-temps, qui s’est retrouvé lâchée à la première accélération. Avec Rob Gronkowski, Danny Amendola, l’attaque de Brady et la défense sérieuse de Bill Bellichick, les Patriots ont tous les outils pour faire exploser (encore) les New York Jets.

Washington Redskins (1-4) – Chicago Bears (4-2)
Enfin ! Robert Griffin III a retrouvé sa place parmi les meilleurs coureurs de la ligue cette semaine contre les Cowboys. Avec 77 yards en 9 portés, il se place entre Jamaal Charles et Marshawn Lynch, rien que ça. Problème, et pas des moindres: il a aussi terminé avec un fumble, et se présente face aux Bears et leur défense hyper-opportuniste dans l’esprit d’Urlacher. L’autre gros problème de Washington sera à situer en défense, où seules 4 équipes font pire qu’eux (en termes de yards autorisés par matchs) depuis le début de la saison. Bryan Orakpo déçoit aux cotés du toujours vert London Fletcher, malgré une belle présaison. L’attaque des Bears est simple mais bien équilibré avec un petit ascendant vers la passe, le principal défaut du coté de la capitale fédérale…

Atlanta Falcons (1-4) – Tampa Bay Buccaneers (0-5)
C’est la descente aux enfers pour les Falcons, qui n’ont pas grand chose à se reprocher mais qui ne savent tout simplement plus gagner. La moitié de leur front seven et de leur escouade de receveur est à l’infirmerie, et malgré la qualité de leur effectif, cela ne suffit plus pour avancer. Ils pourraient tout de même s’en sortir face aux Buccaneers, qui ont rentabilisé l’arrivée de Darrelle Revis (15em au yards autorisés dans les airs cette saison, contre dernier la saison passée), mais dont tout le reste fout le camp. Les Buccs ont tout de même une petite chance. La défense des Falcons contre la passe est très mauvaise (25em de la ligue) et elle n’a réussi que 11 sacks. Le match-up rêvé pour un Mike Glennon en manque de confiance mais redoutable lorsqu’il a le temps de lancer.

Philadelphia Eagles (3-3) – Dallas Cowboys (3-3)
Un match miroir. Deux défenses très limitées (Les Eagles sont 32em, les Cowboys 30em) et deux attaques brillantes dans leurs domaines mais branchées sur courant alternatif. Ainsi, l’attaque rythmée des Eagles est tout simplement la meilleure au sol cette saison, tandis que les Cowboys de Tony Romo sont 11em à la passe avec en point d’orgue ce superbe match à 5 touchdowns contre les Broncos. Au final, c’est un match piège pour les parieurs tant il y a peu de cohérence dans les matchs de ces deux équipes et qu’ils sont dictés par les faits de jeu. Nick Foles a cependant montré de belles choses, avec un bras puissant. Mais si sa défense autorise 500 yards a Tony Romo, ses efforts seront peines perdus…

Miami Dolphins (3-2) – Buffalo Bills (2-4)
Alors qu’elle postulait au rang d’équipe surprise de la saison, au même titre que les Saints ou les Chiefs, les Dolphins sont durement rentrés dans le rang. Deux défaites d’affilés et la semaine de repos les ont fait disparaitre des classements, et ils se retrouveraient presque à lutter avec les Jets pour la place en wild card. Pourtant, les Dolphins n’ont rien changé: un Ryan Tannehill impressionnant malgré la pression. Une bonne connexion avec son escouade de receveur, très complète, dans un second temps. Mais aussi et surtout une ligne offensive en papier-bulle, et une défense un peu trop amicale avec l’adversaire. En face, les Bills sont dans l’attente d’un quarterback mais ont des bases solides: deux grosses lignes mais peu de talent, tout le contraire des Dolphins en somme…

Alec Ogletree va devoir montrer sa capacité à enchaîner les matchs.

Alec Ogletree va devoir montrer sa capacité à enchaîner les matchs.

Carolina Panthers (2-3) – Saint Louis Rams (3-3)
Après un début de saison en crise, les Rams se sont refait une santé en écrasant des Texans qui n’avaient rien demandé à personne. Zac Stacy, le coureur rookie, a été la bonne idée sortie du chapeau de Jeff Fischer. Il parvient à soulager Sam Bradford et à faire avancer une équipe qui offrait de bien mauvaises situation à sa défense auparavant. En défense justement, c’est Alec Ogletree qui a pris les commandes, et encore une fois la rédemption est passée par un rookie. Est-ce que ce sera suffisant pour jouer les Panthers ? Comme depuis deux ans, la franchise de Charlotte est en eau trouble. Elle ne sait pas trop bien à quoi elle sert dans la Ligue, pas vraiment en playoff, pas totalement à la rue… C’est une équipe moyenne, mais les Rams ont plus de talent sur le papier – il faut juste savoir l’utiliser.

Detroit Lions (4-2) – Cincinnati Bengals (4-2)
Si vous voulez du sang, de la terreur et des fractures, vous devriez choisir ce match. Deux front seven monstrueusement physiques qui se font face. La défense de Cincinnati fait peur à tout le monde (7em au nombre de sacks, 7em au nombre de yards autorisés à la passe et 8em à la course), mais en contre-partie leur ligne offensive autorise beaucoup de sacks. Les Lions ont eux réussi à se monter une ligne offensive potable (voire bonne), sacks peu, mais mettent une pression monstrueuse sur le quarterback adverse et sont les meilleurs intercepteurs de la ligue. Face à un Andy Dalton fébrile depuis le début de saison (1 interception en moyenne par match), et avec un trio offensif Matthew Stafford-Reggie Bush-Calvin Johnson, les Lions ont les moyens de s’envoler vers une victoire importante.

Jacksonville Jaguars (0-6) – San Diego Chargers (3-3)
Et si les Jaguars gagnaient un match ? Ne vous réveillez pas, c’est certes un rêve, mais s’il se concrétise ce sera cette semaine. A domicile, dans la lignée d’une performance pas trop dégoutante face aux Broncos et face à des Chargers souvent fébriles, c’est la seule opportunité pour eux d’arriver à se défaire du pire bilan possible. Certes, c’est dur pour les Chargers d’un Philip Rivers en mode MVP. Enfin. Une semaine sur deux. Écrasés par les Raiders il y a deux semaines, les Chargers semblent avoir une vocation à faire plaisir aux petites équipes pour mieux frustrer les grosses. Et pour la belle histoire, pour que le nouveau logo peint au centre du terrain à Jacksonville ait la chance, un jour, de voir un feu d’artifice, il faut que San Diego se rate sur ce match. Connaissant Philip Rivers, on ne demande pas vraiment un miracle…

Coup d’envoi dimanche à 22h05
Tennessee Titans (3-3) – San Francisco 49ers (4-2)
Même chose que pour les Bills: les Titans ont peu de grand talents offensifs. Mais par contre ils ont deux lignes solides qui embêtent tout le monde, ce qui explique le bilan. En face, les 49ers déçoivent, mais semblent enfin avoir trouvé la recette: un Franck Gore dont la bride est lâchée, Kaepernick qui ne se retrouve pas avec toute l’attaque à porter sur ses larges épaules et forcément, cela va mieux. Mauvais match-up pour les Titans ce soir: alors qu’ils jouent beaucoup la course, ils se retrouvent face à un front seven musculeux, 7em pour bloquer les courses (seulement 3,8 yards par tentatives autorisés à l’adversaire).

Coup d’envoi dimanche à 22h25
Green Bay Packers (3-2) – Cleveland Browns (3-3)
Drôle de saison que celle de Cleveland. Avec un effectif pour viser les playoffs, ils perdaient. Maintenant qu’ils ont échangés Trent Richardson, ils gagnent. Néanmoins, ce bilan équilibré ne devrait pas survivre à la semaine 7. Même si la défense de Cleveland est impressionnante, Aaron Rodgers peut faire exploser n’importe qui en ce moment et trouvera des solutions à l’absence de Randall Cobb. De plus, contrairement aux attentes, la ligne offensive verte et jaune tient le choc, n’ayant autorisé que 14 sacks depuis le début de la saison. Or, si le pass-rush de Cleveland est contrôlé, c’est toute la défense qui en souffrira. Et s’ils comptent sur Brandon Weeden pour gagner le match…

Pittsburgh Steelers (1-4) – Baltimore Ravens (3-3)
Il y a quelques années, ce match là aurait été un sommet de défense où tout se joue sur un field-goal. Ce temps là est révolu. Les attaques sont amorphes, même si menées par deux anciens MVP du Super Bowl, et les défenses sont moins efficaces qu’auparavant. Les Ravens ne sont plus la muraille d’il y a quelques années, et cette année comme en 2012, ils autorisent 21,5 points à l’adversaire en moyenne par match. Beaucoup trop avec un Joe Flacco qui lance des interceptions à tout va. Quant aux Steelers, ils sont méconnaissables. Big Ben semble bien seul, mal entouré, et l’arrivée de Le’Veon Bell peine à redynamiser cette équipe qui ne fait plus peur à personne. La victoire en trompe-l’oeil face aux Jets ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. En autorisant 30 points aux Vikings à Londres, les jaunes et noirs montrent bien qu’ils sont plus proches du first-pick que du Super Bowl.

Kansas City Chiefs (6-0) – Houston Texans (2-4)
Matt Schaub a mal à la cheville, et il vaudrait peut-être mieux pour sa carrière qu’elle reste enflée jusqu’au match. Catastrophique depuis 4 semaines, le quarterback aurait un bien mauvais adversaire pour tenter de se relancer: si les Texans sont dans le doute, les Chiefs ont des certitudes qui font d’eux un véritable rouleau compresseur. Un quarterback qui joue simple, un running-back performant, un jeu chronophage et une défense qui provoque des turnovers: 8 fumbles recouverts (1er de la ligue), 10 interceptions (…1er de la ligue) et 30 sacks (… aussi en tête de la ligue dans cette catégorie). Alors qu’un coup de vent suffit à faire vaciller le jeu de passe des Texans en ce moment, c’est une vraie tornade du middle-west qui risque de s’abattre sur eux.

Andrew Luck va défier le maître, dans un match marqué par les réjouissances autour du retour de Peyton manning.

Andrew Luck va défier le maître, dans un match marqué par les réjouissances autour du retour de Peyton manning.

Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi à 02h30
Indianapolis Colts (4-2) – Denver Broncos (6-0)
Il y a tout dans ce match: de l’émotion avec le retour de Peyton Manning et du sport avec cette rencontre qui est digne d’un sommet de playoff. A domicile, Andrew Luck va tenter de tuer le père, et pourrait très bien y arriver. La défense des Broncos est clairement moins dominante depuis deux semaines (48 points face aux Cowboys, c’est une contre-performance. 19 points face aux Jaguars, c’est une faute professionnelle), et si l’attaque est superbe, elle risque tout de même de se casser les dents sur la défense des Colts. Celle-ci est surprenante, pas dominante mais bien plus solide que prévue. Et surtout, Peyton Manning aura du mal à épuiser Andrew Luck sur le plan mental comme il l’a fait avec Tony Romo. Le petit jeune à du répondant et un ancien (futur?)  MVP à faire oublier…

Coup d’envoi dans la nuit de lundi à mardi à 02h40
New York Giants (0-6) – Minnesota Vikings (1-4)
C’est le match des cancres. Des stars déchues. D’un coté Eli Manning, aussi ridicule que son frère est étincelant, n’arrive vraiment pas à faire briller son attaque. Mal protégé, en panne d’inspiration, on a mal pour lui à chaque fois qu’il lance une balle dans une double-couverture plein axe du terrain. De l’autre Adrian Peterson qui a perdu le feu sacré de la saison dernière même si ses performances restent énormes, en proie à de graves soucis familiaux et vraiment pas aidé par une défense en carton. Ce match n’a dès lors plus d’autres enjeu que celui de stopper le décompte des New York Giants, qui font leur pire début de saison depuis 1976. Si les Vikes gagnent pour le Monday Night Football, ce chiffre devrait encore évoluer vers le bas jusqu’à ce qu’Antrell Rolle ait épuisé tous le vocabulaire disponible en anglais pour dire qu’il y croit encore…

Au repos : Saints, Raiders

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