Pas de place pour le bizutage à Chicago, Baltimore, New York ou Indianapolis

Depuis le début de l’affaire, l’ambiance à Miami est au cœur de tous les débats. Tout comme la tradition de bizuter les rookies en NFL.

Du coup, Yahoo! Sports est allé fouiller un peu dans les autres équipes. Coincidence ou pas, il se trouve que les équipes qui gagnent laissent rarement place à ce genre de conduites.

Chez les champions en titre, John Harbaugh a par exemple mis fin aux bizutages dès son arrivée à la tête de l’équipe.

« En 2008, c’est une des premières choses que nous avons fait », assure le coach. « Nous ne sommes pas une équipe qui fait du bizutage. Ce n’est pas notre truc. Quel que soit celui qui rentre dans notre vestiaire, c’est un coéquipier. Il n’y a pas à gagner ses gallons de cette manière. »

Bart Scott, un ancien Ravens qui n’a pas sa langue dans sa poche a un avis bien tranché sur ce qu’il aurait fait à Incognito.

« Il aurait pris un grand coup de pied dans les fesses et on lui aurait montré la porte. »

« Ne pas baisser leur capacité à aider l’équipe »

À Chicago, Marc Tretsman a également imposé une règle contre les bizutages. Pour une raison très simple.

« J’ai dit à l’équipe le premier soir que quand vous bizutez quelqu’un, vous retirez de sa capacité à vous aider à gagner. Tout le monde est ici pour vous aider à gagner », assure le coach à CBS Chicago.

Trestman a une approche très rationnelle des choses.

« Les mots que vous utilisez et votre attitude affectent les gens qui viennent d’endroits et d’environnements différents. Il faut comprendre que la beauté de ce jeu c’est qu’il réuni des gens qui viennent de partout, mais tout ça peut être canalisé par le respect et l’utilisation du bon langage et des bons mots au bon endroit et au bon moment., dans ce bâtiment, sur le terrain et quand on est dans la communauté, car on représente cette ville. »

Une approche plus que louable.

Chez les Giants et les Colts, les bizutages sont également proscrits. L’an dernier, quand Prince Amukamara s’était fait jeter dans une baignoire d’eau gelée, Tom Coughlin avait convoqué une réunion pour remettre les choses en place.

Peut-être que les Dolphins devraient s’inspirer de la culture de ces équipes qui gagnent.