TDA à New York : rencontre avec Zac Dysert, le quarterback du futur de Denver ?

Il n’y a pas que les stars dans la vie ! Mercredi, nous avons profité de la session média des Broncos pour aller discuter un peu avec Zac Dysert, le troisième quarterback des Broncos.

Si le rookie n’a pas encore joué la moindre minute en NFL, il regarde avec attention Peyton Manning tout en attendant son heure. Dysert ne manque pas de qualités. L’an dernier, il était d’ailleurs un des prospects préféré de notre spécialiste Draft Guillaume Soquet. Une année passée à apprendre d’un des plus grands pourrait donc l’aider encore plus. Rencontre.

Je suppose que c’était une superbe opportunité d’apprendre de Peyton Manning pour votre première année en NFL ?

Je n’aurais pas pu être dans une meilleure situation. C’est un des meilleurs quarterbacks de l’histoire, si ce n’est le meilleur. Donc rien que pouvoir lui demander des conseils, voir comment il se prépare pour les matches, voir comment il analyse les vidéos et se comporte avec ses coéquipiers. On apprend quelque chose tous les jours.

Quand vous avez été drafté au 7e tour, vous espériez peut-être partir plus haut, mais est ce que vous étiez soulagé d’aller à Denver avec Peyton Manning ?

Clairement. Comme je l’ai dit, je n’aurais pas pu être dans une meilleure situation pour ce qui est d’apprendre. J’étais très heureux de venir à Denver. La Draft s’est déroulée comme elle le devait, dieu avait un grand plan pour moi et que j’aille à Denver, et ça a parfaitement marché.

Au final, vous avez le meilleur puisque vous apprenez de Peyton Manning mais qu’il prendra bientôt sa retraite. Donc il y a une opportunité à venir. Est ce que vous y pensez déjà à ce futur à Denver ?

Oui, clairement. Il faut que je me fixe des objectifs, car si je ne le fais pas, je ne sais pas où je serai et ce que je veux faire. Donc un jour, oui. Il faut penser comme ça quand vous êtes un joueur de football.

Être au Super Bowl dès votre première année, c’est aussi un atout ? Maintenant vous avez vu tout ce qu’il y avait à voir ?

Je pense vraiment que ça aide notre futur. Même si je ne joue pas vraiment, je l’aurais fait, je sais à quoi ressemble toute la semaine (du Super Bowl) avec tous les bruits extérieurs et comment gérer ça. Peut-être que ça va nous aider moi et mes coéquipiers au passage.

Est ce qu’il y a de la frustration lorsqu’on est inactif toute la saison ?

Je ne dirais pas « frustration. » Évidemment je veux jouer. Mais je dois aussi attendre mon tour. Pour l’instant je profite du temps que j’ai pour apprendre. J’essaye d’en apprendre le plus possible avant que mon moment n’arrive pour être le mieux préparé possible pour ce moment.

Vous et Brock Osweiler vous battez un peu pour le futur poste. Comment ça se passe entre vous ?

Brock et moi sommes très proches. Il m’aide beaucoup cette année. Je ne peux pas dire tout le bien que je pense de lui. Beaucoup de gars ne feraient pas ça mais il le fait, donc ça nous aide beaucoup. Et la compétition est une bonne chose je pense. Ça vous pousse d’une bonne manière par rapport à lorsque vous êtes seul.

Comment se passe cette semaine. Il n’y pas trop de distractions à New York ou vous arrivez à faire en sorte que ce soit une semaine normale ?

Pour moi ça va être la même chose. Mais il y a vraiment beaucoup de distractions à New York, c’est sûr. Si vous vous laissez avoir, vous pouvez vous laisser prendre. Personellement, j’essaye de contrôler ce que je peux contrôler pour garder la semaine aussi normale que possible.

Vous avez un couvre-feu ?

Oui, nous avons un couvre-feu tous les soirs.

À quoi ressemble la journée typique en ce moment ?

On se lève, on a quelques réunions, on va déjeuner, on s’entraine, et ensuite c’est fini.

Propos recueillis à New York