Analyse d’avant saison : Saint Louis Rams

Tous les jours jusqu’au début de la saison, Touchdown Actu vous propose la présentation d’une équipe. Etape numéro 14 : Saint Louis. Après une première saison convaincante ou il a...

Tous les jours jusqu’au début de la saison, Touchdown Actu vous propose la présentation d’une équipe. Etape numéro 14 : Saint Louis.

Après une première saison convaincante ou il a faillit mener les Rams en playoffs, Sam Bradford va tenter de poursuivre sa progression et de faire retrouver les playoffs à une équipe qui ne les a pas connu depuis 2004.

Le staff de Saint Louis a tenté de mettre toutes les chances de son côté avec un nouvel inter-saison intelligemment géré.

Brandon Gibson (gauche) et Donnie Avery (droite) font partie des receveurs qui vont tenter d'aider Sam Bradford à rendre l'attaque productive.

La saison dernière : 7 victoires – 9 défaites. Pas de playoffs.

Mouvements à l’intersaison : Des deux côtés du terrain, les Rams sont allé chercher l’expérience qui leur a peut-être manqué l’an dernier. En attaque, Harvey Dahl va renforcer la ligue, Cadillac Williams et Jerius Norwood vont retirer un peu de poids des épaules de Steven Jackson et Mike Sims-Walker apporte une option de plus dans les airs. En défense, Quintin Mikell, Justin Bannan et Brady Poppinga sont aussi des joueurs rodés. Seule petite déception de ce côté du ballon, la perte de l’excellent safety O.J. Atogwe. Lors de la Draft, les béliers ont misé sur le potentiel à long terme de Robert Quinn et les possibles impacts rapides de Lance Kendricks, Austin Pettis et Greg Salas. La plus belle prise des Rams cet été est peut-être celle qu’ils ont fait au poste de coordinateur offensif avec l’arrivée de Josh McDaniels. Piteux coach principal, McDaniels n’en reste pas moins un excellent coach offensif. C’est lui qui était à la baguette chez les Patriots en 2007 lorsque Tom Brady et Randy Moss avaient tout dévasté. Ironie du sort, il vient travailler sous les ordres de Steve Spagnuolo, celui qui était le coordinateur défensif des Giants qui ont stoppé les Patriots lors du Super Bowl 2008.

Draft : Robert Quinn (DE), Lance Kendricks (TE), Austin Pettis (WR), Greg Salas (WR), Jermale Hines (S), Mikail Baker (DB), Jabara Williams (LB), Jonathan Nelson (CB).
Signatures : Quintin Mikell (S) 4 ans et 28 millions, Harvey Dahl (OG), Mike Sims-Walker (WR), Al Harris (CB), Zac Diles (LB), Justin Bannan (DT) 3 ans, Dan Muir (DT), Jerius Norwood (RB), Brady Poppinga (LB), Cadillac Williams (RB), Quinn Ojinnaka (OL).
Re-signatures : John Greco (OG), Gary Gibson (DT), Adam Goldberg (OG).
Coupes notables : Jacob Bell (OG), David Vobora (LB).
Pertes notables : O.J. Atogwe (S), Mike Karney (FB), Mark Clayton (WR), Laurent Robinson (WR).

Les points forts : La première force des Rams, ce sont leurs lignes. En défense d’abord, la spécialité de Steve Spaguolo, ou l’association de Fred Robbins, James Hall et Chris Long a fait des ravages l’an dernier. Ce dernier justifiant désormais son statut de second choix général de la Draft 2008. L’arrivée de Robert Quinn devrait donne encore un peu plus d’épaisseur à cette ligne qui a déjà aidé les Rams a cumuler 43 sacks la saison dernière, le 7e total de la ligue.
En attaque, les qualités sont nombreuses. Là aussi, la ligne a été renforcée par l’arrivée de Harvey Dahl qui devrait notamment faire progresser la mise en place du jeu au sol. Sans grosse star, cette ligne est aussi très solide en protection de passe. Ca tombe bien, Sam Bradford va donc avoir le temps de disséquer les défenses adverses. Déjà bon pendant sa première saison, Bradford devrait continuer de progresser pour rejoindre le haut du panier des quarterbacks NFL. A ses côtés, l’inusable Steven Jackson devrait encore être l’homme à tout faire de l’attaque. Les arrivées de Williams et Norwood vont en plus renforcer la course des Rams en laissant un peu de repos à Jackson.

Les points faibles : Si la ligne défensive est très solide, James Laurinaitis semble un peu esseulé au milieu de l’escouade de linebacker. Il sera entouré de Ben Leber, Zach Diles et Na’il Diggs, des joueurs moyens mais qui pourraient bénéficier du coaching de Spagnuolo. A l’arrivée, l’arrivée de Mikell fait du bien et le duo de corner Fletcher / Bartell est solide mais il n’y a rien derrière eux. C’est donc surtout le manque de profondeur qui est inquiétant à l’arrière de la défense des Rams, ce qui fait de ce secteur une relative faiblesse.

Facteur(s) X : Décimés par les blessures au poste de receveur en 2010, les Rams ont fait venir beaucoup de monde cet été pour recevoir les passes de Sam Bradford. Mike Sims-Walker et Donnie Avery vont tenter de retrouver leur forme de 2009. Derrière eux, toute une flopée de joueurs sont prêts à apporter leur aide. Parmi eux : Danny Amendola, Danario Alexander, Brandon Gibson et Lance Kendricks. Les Rams semblent en fait avoir beaucoup de choix mais pas de vrai numéro 1. Reste donc à avoir si une de ces nombreuses options va réussir à élever son niveau.

En résumé : En pleine progression, cette équipe des Rams aura de nombreux atouts à faire valoir dans la très faible et incertaine division NFC West dont ils sont devenus les favoris. Les playoffs sont donc un objectif tout à fait réaliste. Le plus dur sera de survivre ou au moins de limiter les dégâts face à un calendrier de début de saison extrêmement difficile. Au cours de leurs 8 premières semaines, les Rams devront notamment affronter Philadelphie, les Giants, Baltimore, Green Bay, Dallas et New Orleans. Les matchs contre les équipes de leur division seront donc ensuite d’une importance capitale dans la course aux phases finales.

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