Histoire Draft NFL – Top 5 : les plus gros busts

La Draft approche ! Pour paver la dernière ligne droite avant l’évènement, Touchdown Actu vous propose une série d’articles quotidiens dédiés à l’évènement ! — La Draft n’est pas toujours...

La Draft approche ! Pour paver la dernière ligne droite avant l’évènement, Touchdown Actu vous propose une série d’articles quotidiens dédiés à l’évènement !

La Draft n’est pas toujours une garantie de se renforcer pour les équipes qui bénéficient des premiers choix. Certains jeunes talents censés changer l’avenir d’une franchise n’arrivent parfois qu’à l’entrainer encore plus vers le fond.

Certains de ces busts sont rentrés dans l’histoire. Que ce soit à cause de performances décevantes ou d’un comportement exécrable, ces très haut choix ont marqué l’histoire de la Draft de la pire des façons.

La carrière de Ryan Leaf sera toujours liée à celle Peyton Manning. Leaf s’en serait bien passé…

1. Ryan Leaf – 2nd choix général en 1998
Stats en carrière: 10 matchs (9 titulaire), 48,4% de passes complétées, 14 touchdowns, 36 interceptions., 50,0 d’évaluation.

En 1998, les Colts avaient le choix entre Ryan Leaf et Peyton Manning. Ils ont fait le bon choix mais, à l’époque, il y avait débat. Leaf avait, selon certains scouts, un plus gros bras et un potentiel supérieur. Les Chargers n’étaient donc pas trop malheureux de ne pas récupérer Manning. Malheureusement pour eux, Leaf n’a pas eu le dixième de la carrière du numéro 18.

Mais si seulement les problèmes de Leaf s’étaient arrêté à ses stats désastreuses (2 touchdowns pour 15 interceptions pour sa saison rookie)…


Le quarterback Ryan Leaf pète un plomb par touchdownactu

Ca, c’était sa réponse à un journaliste du San Diego Union Tribune au cours de sa saison rookie. Il n’y a pas que les journalistes qui auraient été la cible du quarterback. Ses coéquipiers étaient aussi exaspéré par son comportement. Leaf a ensuite manqué sa seconde saison à cause d’une blessure, ce qui ne l’a pas empêché de s’engueuler avec ses coachs. Il aurait aussi menti sur une blessure pour aller… jouer au golf. Après avoir été coupé par San Diego, sa carrière n’a pas décollé notamment parce qu’il a refusé de faire opéré son poignet blessé.

Même après sa carrière, Leaf a continué de faire parler de lui. Souvent aperçu ivre dans des bars, il est actuellement accro au médicaments au point de cambrioler des maisons pour combler le manque. Il dort actuellement en prison.

2. JaMarcus Russell – 1er choix général en 2007
Stats en carrière: 31 matchs (25 titulaire), 52,1% de passes complétées, 18 touchdowns, 23 interceptions, 70 sacks, 65,2 d’évaluation, 15 fumbles perdus
Si JaMarcus Russell n’a pas eu autant de problèmes que Leaf, c’est par son rapport rendement-salaire qu’il restera à jamais comme un des plus gros busts de l’histoire de la ligue.

Après un holdout, il a signé pour 6 ans et 68 millions de dollars dont 31,5 millions garantis. Rendement: 3 saisons et une évaluation de 65,2 et 15 fumbles perdus. C’est notamment à cause d’exemples comme lui qu’une grille de salaire pour les rookies a été instaurées l’an dernier.

Si Russell n’a jamais atteint son potentiel, c’est qu’il n’a pas bossé pour. Russell est littéralement un « gros » bust. Au fil des saisons, « Captain Skittles » a gonflé jusqu’à ressembler à un de ses linemen.

Après avoir été coupé en 2009, il a été arrêté en possession de sirop de codéine, une substance illégale. La saison dernière, il a tenté un retour, mais personne n’a mordu à l’hameçon.

Au final, sa capacité à se sacker lui-même restera donc un de ses plus gros highlights.


JaMarcus Russell se sack lui-même par touchdownactu

Non, tout n’était pas naturel chez Tony Mandarich…

3. Tony Mandarich – 2e choix général en 1989
Stats en carrière: 86 matchs (47 titulaire)
Monstrueux à la fac, Mandarich était annoncé comme un des meilleurs lineman de l’histoire après un combine où il avait fait sauter les compteurs. Le problème ? Il était gavé de stéroïdes.

« Je prenais du Winstrol V, equipoise, Anadrol 50s, testosterone, Anavar, Dianabol », a-t-il avoué à ESPN à la fin des années 2000.

De quoi faire passer les cyclistes des 90’s pour des naturopathes. Sa réponse quand les Chiefs lui ont demandé avant la Draft s’il prenait des stéroïdes ? La même que Lance Armstrong.

« Je n’ai jamais été contrôlé positif. »

Par peur de se faire attraper, Mandarich stoppe les stéroïdes juste avant le combine. Mais il reste arrogant, clamant notamment que Green Bay est « un village », ou qu’il veux combattre Mike Tyson. Son arrogance ne lui vaux pas les faveurs de ses coéquipiers. Il devient ensuite accro aux anti-douleur et arrose ça d’alcool. Cocktail pour l’échec. Lineman le mieux payé de l’époque, il n’a jamais fait mieux que jouer sur les équipes spéciales des Packers avant de se faire couper.

La belle histoire, c’est que Mandarich a fini par se reprendre. Après trois saisons sans football, il est revenu dans la ligue pour trois saisons correctes avec les Colts. Mais les Packers, eux, n’ont jamais reçu un rendement digne d’un second choix de la Draft. Et à l’époque, ils auraient pu sélectionner Barry Sanders, Derrick Thomes ou Deion Sanders, trois Hall of Famers choisis juste après Mandarich.

4. Brian Bosworth – 1er tour de la Draft supplémentaire 1987
Stats en carrière: 3 saisons, 24 matchs, 4 sacks
Le mieux avec un bust, c’est lorsqu’il aime l’ouvrir. Pour sa première saison dans la ligue, il annonce qu’il va stopper l’excellent Bo Jackson avant un match face aux Raiders. Résultat, le numéro 55 s’est fait ridiculiser par Jackson qui l’a dégagé de son chemin avec un gros tampon avant d’aller inscrire un touchdown…

Comme tous les grands busts, Bosworth sort de la fac avec une réputation exceptionnelle. Mais lui y ajoute sa touche personnelle sous la forme d’une suspension pour usage de stéroides, une plainte pour port d’arme, des critiques récurrentes envers la NCAA (National Communists Against Athletes selon lui). Avant la Draft, il envoie une lettre à certaines équipes pour les prévenir qu’il ne viendra pas s’ils le drafte. Il a même attaqué la ligue en justice pour avoir le droit de porter le numéro 44, un maillot normalement interdit aux linebackers.

Pour tout ces tracas et un contrat énorme pour l’époque, les Seahawks n’ont gagné que 24 matchs en trois saisons avant une retraite anticipée, officiellement pour des problèmes d’épaule. Bosworth a enregistré 4 sacks en carrière, tous au cours de sa première saison.

Beaucoup de bruit et de hype pour rien…

5. Charles Rodgers – 2e choix général en 2003
Stats en carrière: 3 saison, 15 matchs (9 titulaire), 36 réceptions, 440 yards, 4 touchdowns
Comparé a Randy Moss à son arrivée dans la ligue, Charles Rodgers a rapidement montré qu’il n’avait rien de la star des Vikings.

Rodgers a bien commencé avec 22 réceptions sur ses 5 premiers matchs. Mais une clavicule cassée à stoppé son élan. Il n’est jamais reparti. La saison suivante a été perturbée par une suspension pour contrôle anti-dopage positif et les Lions lui réclamant le retour d’une partie de son contrat en contre-partie. Son éthique de travail a fini par le pousser dehors après seulement sa troisième saison. Malgré quelques essais, personne d’autre n’a voulu le signer.

Le joueur sélectionné juste derrière Rodgers en 2003 ? Andre Johnson. Ouch.


Première publication : avril 2012, mise à jour avril 2014.

Tags →  
Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires