Draft NFL 2014 : les perdants

Pendant que certaines franchises donnent l’impression d’avoir réussi leur draft, d’autres semblent être passées à côté de cet événement tant attendu ! Il faudra bien entendu attendre le début des...

Pendant que certaines franchises donnent l’impression d’avoir réussi leur draft, d’autres semblent être passées à côté de cet événement tant attendu ! Il faudra bien entendu attendre le début des hostilités pour voir si les reachs annoncés en sont réellement, et si les mauvais choix se confirment !

Autrement dit, quand quelques unes des franchises se sont illustrées par des choix étonnants ou risqués, d’autres se sont faites remarquer par ce qui semble être des choix assez incompréhensibles. Tour d’horizon de nos perdants potentiels de cette draft 2014.

Sammy Watkins n'a pas le droit à l'erreur vu le prix qu'ont payé les Bills pour l'obtenir.

Sammy Watkins n’a pas le droit à l’erreur vu le prix qu’ont payé les Bills pour l’obtenir.

1. Indianapolis Colts

Avec le vingt-sixième choix de la draft 2014 … les Colts d’Indianapolis choisissent, Trent Richardson, coureur, Alabama et le moral dans les chaussettes. Alors certes, peut-être que « T-Rich » va se réveiller maintenant qu’il connait beaucoup mieux le système offensif de son équipe, mais quand on voit la richesse de la draft 2014 aux postes intéressant la franchise d’Indianapolis, on est en droit de se dire que les Colts auraient mieux fait de garder leur choix du premier tour au lieu de l’offrir à Cleveland. Et rien que pour ce choix, l’ensemble de la draft réalisée par les Colts semble affaibli.

De plus, en ajoutant Jack Mewhort à leur ligne offensive grâce à leur choix du second tour, les Colts ont signé un joueur polyvalent à fort potentiel, mais également à fort tempérament, pouvant un petit peu imploser en cours de rencontre. Il faudra donc qu’Andrew Luck soit tout autant vigilant pour éviter les sacks adverses lors de la prochaine saison, mais également qu’il tempère son rookie qui risque de jouer au coeur de la ligne offensive. L’ajout du receveur Donte Moncrief à l’escouade aérienne va demander un petit temps d’adaptation et ne risque pas de soulager T.Y. Hilton et un Reggie Wayne talentueux mais de retour de blessure.

De plus, les choix de Jonathan Newsome et Andrew Jackson vont permettre d’aider une défense un peu à la peine en fin de saison dernière, sans pour autant apporter un impact impressionnant dès le « day 1 ».

2. New England Patriots

A force de vouloir prendre tout le monde à contre-pied, Bill Belichick donne l’impression de faire certains choix uniquement pour montrer qu’il ne pense pas comme tout le monde. Alors certes Dominique Easley, le tacle défensif chois au premier tour, a un potentiel quasi-sans limite et pourrait bien se révéler être un superbe pass-rusher intérieur … Mais avec des genoux déjà fragilisés et une rupture de ligaments croisés la saison passée, il se pourrait bien que le tacle n’arrive jamais à atteindre son potentiel maximal.

En sélectionnant un quarterback au second tour en la personne de Jimmy Garoppolo, les Patriots ont surpris un grand nombre d’observateurs. Qu’en sera-t-il de Ryan Mallett, successeur annoncé de Tom Brady, qui vient de passer plus de deux ans à apprendre derrière le monument de Boston ? Pourquoi continuer à faire l’impasse sur un receveur numéro un et faire croire qu’avec une escouade composée quasi-exclusivement de solt receveurs, il sera possible de développer un jeu aérien conséquent ? Bref, la draft des Patriots semble s’être appuyée sur un trop grand nombre de paris risqués : que Rob Gronkowski sera remis à temps, que l’escouade de receveurs pourra se passer d’une cible profonde, et que les problèmes de l’an passé vont se régler uniquement par le coaching.

Alors oui il faudra attendre deux trois ans avant d’avoir un réel regard sur cette draft des Patriots, mais les additions de trois linemens offensifs, ainsi que du coureur James White ne donnent pas une impression réellement positive concernant l’ensemble des jeunes recrues de Boston.

3. Philadelphia Eagles

Le gros problème avec Chip Kelly, c’est que son système ne fonctionne comme aucun autre système NFL. Il est donc difficile de juger et noter les choix réalisés par les Eagles durant cette draft, car les critères de sélections étaient propres à Chip Kelly et son fameux système. Néanmoins, ce qui semble assez évident, c’est que la plus grande partie des choix de Philadelphie semble avoir été fait avec des tours d’avance. En effet, le linebacker de Louisville Marcus Smith va devoir sortir une très grosse saison et montrer un niveau qui semble au dessus du sien pour justifier sa sélection au premier tour.

Même si la sélection des receveurs Jordan Matthews et Josh Huff semble avoir été réalisée pour combler le départ de DeSean Jackson, les réels besoins des Eagles n’ont pas été clairement comblés ou tout du moins pas avec des joueurs assez convaincants. En utilisant une stratégie de descendre et « voir ce qui se passe » pour choisir les meilleurs joueurs disponibles, la franchise de Philadelphie donne l’impression d’avoir « surpayé » les joueurs choisis.

4. Buffalo Bills

Dans la depth chart des Panthers, Kelvin Benjamin risque de se sentir seul dans la catégorie "WR".

Dans la depth chart des Panthers, Kelvin Benjamin risque de se sentir seul dans la catégorie « WR ».

Alors oui, Sammy Watkins se présente comme étant le meilleur receveur arrivant en NFL depuis A.J. Green. Néanmoins, utiliser des du premier et du quatrième tours de la draft 2015 et récupérer un choix du troisième tour 2015 pour « upgrader » Stevie Johnson en Sammy Watkins semble être bien trop cher pour une draft où receveur était clairement le poste le plus profond ! Les Bills avaient très certainement réalisée l’une des toutes meilleures draft 2013, mais la grande partie des choix effectuées cette année ressemble plus à des paris risqués qu’à des choix sûrs.

La franchise de Buffalo s’est donc mis une très grosse pression et risque de remettre les clés de l’attaque à leur nouveau receveur rookie. Cela oblige l’ancien joueur de Clemson à être au moins aussi bon que Julio Jones, qui lui aussi avait été acheté à prix d’or par les Falcons d’Atlanta.

L’ajout de Preston Brown au troisième tour semble également étonnant quand on sait que les Bills viennent d‘engager Bryce Brown en échange d’une quatrième tour.

5. Carolina Panthers

En NFL, il y a deux types de franchises : celle qui entourent leur quarterback avec les meilleurs armes disponibles, et celles qui le regardent droit dans les yeux et lui disent « débrouille toi tout seul ». Les Panthers semblent clairement être du second type, car après avoir perdu la quasi-totalité de leur force d’attaque aérienne, les Panthers n’ont sélectionné qu’une seule arme offensive en la personne de Kelvin Benjamin.

Alors oui, les choix du deuxième et troisième tour ressemblent un petit peu à des steals tant le potentiel de Kony Ealy et Trai Turner semblent coller au schéma des Panthers. Mais ce n’est pas l’addition du coureur de Stanford Tyler Gaffney qui va aider Cam Newton à gagner des matches dans une ligue clairement tournée vers la passe.

Mentions honorables : avec le choix de Dee Ford au premier tour, les Chiefs semble avoir réaliser un petit reach pour ce joueur qui ne méritait peut-être pas un premier tour. De plus, si les rumeurs affirmant que les Chiefs cherchent à échanger Brandon Flowers sont vraies, le cornerback Phillip Gaines se retrouverait propulser dans la lutte pour le poste de cornerback numéro 1 sans en avoir pour l’instant le niveau a priori.

Tout comme pour les Bills et Sammy Watkins, les Saints ont semble-t-il payé très cher leur choix de Brandin Cooks dans une draft extrêmement riche en receveurs. Il faudra que Sean Payton et toute sa clique fasse exploser le potentiel de ce jeune receveur pour justifier le fait d’être monter de plusieurs positions pour le sélectionner.

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