Super Bowl XLVII – Les 5 clés du match

Du quarterback au dernier des remplaçants, un Super Bowl, c’est un grand moment. Mais pour certains joueurs, le spotlight sera encore plus intense. Car de leur performance dépendra une bonne...

Du quarterback au dernier des remplaçants, un Super Bowl, c’est un grand moment. Mais pour certains joueurs, le spotlight sera encore plus intense. Car de leur performance dépendra une bonne partie de l’issue du match.

Voici les cinq clés du Super Bowl XLVII.

Après 8 à San Francisco, Frank Gore a enfin l'occasion de jouer le Big Game. Il tient même une des grosses clés du match.

Après 8 à San Francisco, Frank Gore a enfin l’occasion de jouer le Big Game. Il tient même une des grosses clés du match.

La bataille du sol
Attaquer au sol et défendre le jeu au sol. La recette est aussi éculée qu’évidente et elle est pourtant toujours aussi valable. Ces deux équipes aiment courir. Mais elles ont aussi un front seven et des serial plaqueurs pour stopper les courses adverses. Dans ces conditions, l’équipe qui arrivera à imposer son jeu au sol risque de prendre en ascendant sur ce match. Les bénéfices sont toujours les mêmes : contrôler le tempo et ouvrir le champ au quarterback pour des play-actions et d’éventuels gros gains.

Colin Kaepernick et Joe Flacco
Les quarterbacks sont les stars du jeu. Il est donc normal que tous les yeux soient tournés vers eux. Kaepernick n’a pas arrêté d’impressionner depuis qu’il a pris les commandes de l’attaque de San Francisco. En finale de conférence, il a montré qu’il peut être efficace même en étant gardé dans la poche. Sa présence est à elle seule une aide pour le jeu au sol de son équipe. Et s’il a des espaces, attention à ses courses assassines. Le grand numéro 7 sera encore à surveiller de près, non seulement parce qu’une action spectaculaire n’est jamais loin quand il est là, mais aussi parce que ces actions spectaculaires pourraient faire basculer ce match.
Flacco, lui, joue pour un titre et un gros contrat. Impeccable depuis le début des playoffs, il peut définitivement s’imposer parmi la crème des quarterbacks avec une prestation convaincante sur la plus grande des scènes. Dans une style plus conventionnel, lui aussi doit sortir quelques grosses actions.

Justin Smith et pass rush des Niners
La réussite de Joe Flacco, elle dépendra notamment de l’efficacité du pass rush des 49ers. San Francisco n’a enregistré que 2 sacks en deux matches de playoffs. C’est peu. La raison, c’est notamment le fait que Justin Smith ne soit pas à 100% à cause d’un triceps partiellement déchiré. Pourtant, pas le choix, Smith va devoir remuer la ligne offensive de Baltimore pour créer des opportunités de pression pour Aldon Smith et Ahmad Brooks. S’il est tranquille, Joe Flacco aura du temps pour attaquer les arrières défensifs de San Francisco, et il peut faire mal.

Quel receveur va prendre son envol ?
Aucune des deux équipes n’a un grand receveur hyper fiable et très attendu. La grande question est donc de savoir qui peut prendre le contrôle du match dans les airs. Torrey Smith a montré sur certains matches qu’ils peut le faire. Même chose avec Anquan Boldin, Michael Crabtree et Vernon Davis. Alors qui arrivera à prendre feu ? Davis pourrait avoir une bonne carte à jouer face aux linebackers des Ravens qui n’ont plus forcément la vitesse pour le suivre. De l’autre côté Torrey Smith a aussi ce qu’il faut pour poser des problèmes à Carlos Rodgers. Le receveur qui réussira à prendre son envol et à dominer régulièrement la défense adverse donnera un gros coup de pouce à son équipe et deviendra une des stars du match. Reste à savoir qui sera ce receveur.

Qui aura les nerfs les plus solides ?
Pour gagner un Super Bowl, parfois, il faut oser. Sean Payton l’avait montré en 2010 lorsqu’il a fait tenter un onside kick aux Saints juste après la mi-temps. Un trick-play ou une audace peuvent parfois faire basculer le sort du Big Game. Même sans en arriver là, il faut avoir des nerfs pour gagner le dernier match de la saison. Il ne faut pas se laisser distraire par le Barnum autour du match, la famille qui est venue et la mi-temps à rallonge. Le genre de choses qui peuvent atteindre la concentration et provoquer des erreurs inhabituelles.
Les Ravens ont dans leur camp des vétérans expérimentés et un Ray Lewis qui a déjà vécu ce moment. Ils ont aussi une motivation supplémentaire depuis que ce même Lewis a annoncé sa retraite à venir. Ça pourrait aider.

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